Prochaine organisation de courses de dromadaires à Varsovie

Grâce à l’Association régionale sahraouie pour la culture et le développement le président de l'Association régionale sahraouie pour la culture et le développement, Cheikh Hamma El-Haj Dihane, a reçu Agnieszka Sieg-Trafalska, représentante du ministère polonais du Commerce et membre du Conseil d'administration de la Chambre nationale du commerce de Pologne. M. Dihane qui est également président du Club sahraoui du dromadaire a signé avec son interlocutrice plusieurs conventions de partenariat portant sur les échanges culturels entre les deux pays. Le dromadaire étant un pilier de la culture sahraouie, les entretiens ont porté sur les modalités d'organisation par le club d'un festival de courses de dromadaires à Varsovie. Ce festival constituera le premier pas vers l'élargissement des relations de coopération dans les domaines culturel et touristique. En marge du festival, une exposition des produits de l'artisanat local et national permettra aux centaines de milliers de visiteurs, de découvrir l'artisanat sahraoui, en particulier et l'artisanat marocain, en général. Ces échanges qui concerneront le patrimoine culturel immatériel et qui seront conformes à la perception par l'Unesco de ce patrimoine, doivent contribuer à consolider et pérenniser les échanges culturels entre les peuples tels que prévus par les différentes conventions internationales dont le Maroc est signataire. Echanges qui ont tendance à disparaître. L'aigle de chasse étant partie intégrante du patrimoine culturel immatériel marocain, les deux parties ont convenu de l'organisation par l’Association sahraouie d'un modèle du festival de chasse dirigé par des spécialistes et éleveurs. Sur proposition du président du Club sahraoui du dromadaire, les Chambres de l'agriculture et du commerce de Laâyoune seront partenaires pour l'organisation de ce festival, ouvrant ainsi la voie à une coopération élargie entre ces deux Chambres et leurs homologues polonaises. Vendredi 9 Mars 2012 SOURCE WEB Par Ahmadou El-Katab L’Economiste