Haddad la crise, quelle crise ?
Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Plus qu’un proverbe, il s’agit là d’une réalité intériorisée par le secteur touristique quant à l’action des pouvoirs publics.
En effet, la situation est à désespérer : le tourisme va mal, tout le monde est d’accord pour le dire ; les visions 2010 et 2020 et les plans Azur et Biladi qui en découlent sont des échecs patents ; la capacité des pouvoirs publics à mettre en place des politiques touristiques et la crédibilité de ses déclarations d’intention sont sérieusement remises en question devant les abus de certains opérateurs et l’absence totale de sanction en résultant… Et pourtant, à entendre nos responsables, Lahcen Haddad en tête, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Premièrement, si la situation est (un tout petit peu) difficile c’est uniquement à cause du contexte mondial, et deuxièmement les « prévisions » pour 2016 sont positives ; et d’avancer les chiffres suivants : des recettes en hausse de 2% et des arrivées en progression de 3,8% (sic !) à 10,6 millions de touristes… Alors que l’incertitude quant l’avenir du monde est plus aigue que jamais (quid des relations entre la Russie et la Turquie ? quid de l’évolution du terrorisme « daechien » et des menaces qu’il fait peser sur l’ensemble des pays musulmans ?), M. Haddad n’hésite pas à aller jusqu’à la décimale près… Dispose-t-il d’une boule de cristal ?
La fille de ma cousine, du haut de ses sept ans résume très bien la situation : soit M. Haddad viens du futur, soit il raconte n’importe quoi…
Le 30 Décembre 2015
SOURCE WEB Par la vie touristique
Tags : le secteur touristique- les visions 2010 et 2020 et les plans Azur et Biladi- Lahcen Haddad- évolution du terrorisme daechien-