CFCIM Recourt aux services de l’Ompic
PROMOUVOIR la culture de la propriété industrielle chez les entreprises est un défi que se lance l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (Ompic) pour les années à venir. En effet, dans le cadre d’une série de partenariats visant à renforcer la participation et la consultation des parties prenantes, l’Ompic vient de conclure un nouveau partenariat avec la Chambre française de commerce et d’industrie (CFCIM). L’objectif étant de mettre en place une interface des services de l’Ompic au sein de la Chambre. Une démarche qui permet aux entreprises de bénéficier des services existants ainsi que ceux en cours de lancement au sein de l’Office. Il s’agit notamment de la plateforme d’information sur la base des données financières issues du Registre central de commerce, de la consultation des bilans des entreprises immatriculées, ou encore du service d’information e-registre de commerce. Cette opération de l’Ompic intervient dans le cadre de la réalisation des objectifs de l’Office à l’horizon 2015. Parmi ces derniers, la multiplication des partenariats et l’exploitation des actifs de la propriété industrielle occupe une place prépondérante. Sur ce point précis, Adil El Malki, DG de l’Ompic, a insisté sur la nécessité de participer à la création de la chaîne de valeurs et d’exploiter le potentiel dont le Maroc dispose dans l’export des marques. «Nous avons un déficit dans ce sens. Les entreprises doivent en effet déposer davantage de marques afin de protéger leur création et assurer les liens avec leurs clients», a insisté El Malki, lors d’une réunion d’information portant sur les services de la propriété industrielle et commerciale à la CFCIM. Le DG de l’Ompic a annoncé le lancement d’un club qui a pour mission d’accompagner les entreprises lors de la création de leurs marques. L’Office vient d’ailleurs de dévoiler le plan d’actions pour 2012. Parmi les projets programmés, figurent notamment l’amélioration de la qualité des brevets d’invention, le lancement des centres de services de la propriété industrielle et commerciale et des centres de formation en propriété intellectuelle et commerciale ainsi que l’amélioration des services d’information aux clients. SOURCE WEB Par I. B. L’Economiste