Mali. Signature de l’accord de paix en l’absence des principaux groupes rebelles touaregs
(Photo AFP)
Le gouvernement malien et des groupes pro-gouvernementaux ont signé, vendredi, à Bamako, l’accord de paix issu des pourparlers intermaliens d’Alger, en l’absence des représentants des principaux groupes rebelles touaregs qui exigent la réouverture des négociations autour de cet accord.
Par ailleurs, le document a été signé par les représentants de deux factions minoritaires au sein de la coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) qui réunit les groupes rebelles dans le nord du Mali.
La cérémonie de signature de cet accord s’est déroulée en présence du chef d’Etat du Zimbabwe et Président en exercice de l’Union Africaine, Robert Gabriel Mugabé, et des président de la Guinée Conakry, Alpha Condé, du Burkina Faso, Michel Kafando, du Niger, Mahamadou Issoufou, de la Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz et de la Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara.
L’Algérie, chef de la médiation internationale dans la crise malienne, est représentée par Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation et du ministre des Affaires étrangères, Ramttan Lamamra.
La France a été, pour sa part, représentée par la secrétaire d’Etat chargée du Développement Brigitte Girardin.
Plusieurs représentants d'organisations internationales et sous-régionales et des chefs de missions diplomatiques accréditées au Mali ont pris part à cette cérémonie.
Jeudi, la Coordination des mouvements de l’Azawad a paraphé à Alger cet accord qu’elle avait jusque-là rejeté. Elle a, cependant, annoncé qu'elle n'assistera pas à la cérémonie de signature tenue ce vendredi.
"Le paraphe de ce document et la signature de l’accord définitif sont et demeurent des actes juridiquement distincts", a souligné la Coordination dans un communiqué, exigeant de nouvelles "discussions sur les demandes et observations de la CMA après le paraphe et avant la signature du document final".
La CMA réclame, entre autres, la "reconnaissance officielle de l’Azawad comme une entité géographique, politique et juridique".
17 Mai 2015
SOURCE WEB Par Medias24
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