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Moussem d'Asilah Ban Ki-moon Beaucoup reste à faire pour réaliser les OMD

Moussem d'Asilah  Ban Ki-moon Beaucoup reste à faire pour réaliser les OMD

Alors que les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) arrivent à échéance d'ici 500 jours, beaucoup reste à faire en perspective du bilan planétaire des résultats obtenus et de l'établissement de l'agenda pour le développement post-2015, a indiqué mardi le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, dans un message au Moussem d'Asilah.

«À 500 jours de la date butoir pour la réalisation des OMD et nonobstant nos grands efforts, beaucoup reste à faire en perspective du bilan planétaire des résultats, mais aussi de l'établissement de l'agenda pour le développement d'après 2015», a-t-il dit dans ce message adressé aux participants au colloque «Le développement durable dans les moments difficiles : le rôle des organisations multilatérales» et dont lecture a été donnée par le SG de la Fondation du Forum d'Asilah, Mohamed Benaîssa.

Évoquant les dangers inhérents aux changements climatiques, le SG de l'ONU a indiqué que le monde entier est invité à conclure, à l'horizon 2015, un accord juridiquement significatif sur le climat.

Pour en annoncer la couleur, M. Ban a dit avoir invité des leaders de différentes régions du monde au Sommet sur le climat, prévu le 23 septembre prochain à New York. Ces hauts dirigeants, a-t-il fait savoir, seront secondés dans cette démarche par des chefs de gouvernements, des militants, des représentants des milieux d'affaires, mais aussi des citoyens qui sont tous invités à mener une réflexion judicieuse afin de servir cette cause, «décisive pour l'avenir de notre planète».

Dans la foulée des bouleversements que connait le monde, M. Ban a mis en avant l'inéluctabilité de faire bloc pour donner un coup d'accélérateur aux initiatives visant la réalisation du développement. «Nous traversons une période de profondes turbulences, marquée par des conflits sanglants. Les dangers du sectarisme ont attisé les flammes du conflit en Syrie et forcent maintenant des populations à quitter la patrie qui a été la leur depuis l'antiquité», s'est lamenté le SG de l'ONU. «Si chaque conflit est caractérisé par ses propres conditions, il n'en demeure pas moins qu'ils ont tous en commun le même mépris pour la vie humaine ainsi que l'erreur de penser que la sécurité des uns ne peut être assurée qu'aux dépens des autres», a-t-il relevé au passage.

Ces conflits infléchissent souvent la voie du progrès et du développement au grand dam des «efforts engagés par tant de pays et de populations avec le soutien des agences onusiennes, d'organisations non gouvernementales et d'autres partenaires», a-t-il signalé. Dans ces conditions, ô combien éprouvantes, il devient d'autant plus difficile de se battre pour des causes telles que le développement durable ou le changement climatique, a fait remarquer M. Ban, soulignant que pour autant, il ne faut pas courber l'échine, «car la faim, la pauvreté et l'évolution de plus en plus imprévisible de la météorologie accélèrent trop souvent le déclenchement de conflits». Et de conclure que «la culture à l'énorme pouvoir d'unir les gens et les encourager à apprécier notre commune condition humaine. J'ai bon espoir que ce grand Moussem inspirera une action plus ferme, afin que notre vision, une vie digne pour tous, devienne réalité».

Ce colloque de trois jours fait partie d'une série de symposiums programmés pour la 29e session de l'Université Al-Mouatamid Ibn Abbad, dans le cadre du 36e Moussem international d'Asilah (du 1er-au 22 août).

13 août 2014 –SOURCE WEB Par LE MATIN

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