235 MILLIARDS DE DH À L’HORIZON 2030 RETOUR AU PREMIER PLAN DU PÔLE AMÉNAGEMENT, IMMOBILIER ET TOURISME EN 2013

CHANGEMENT DE POLITIQUE DE DÉVELOPPEMENT À L’INTERNATIONAL

Après avoir significativement relevé ses investissements depuis le démarrage du plan Oufoq 2015 (enveloppe de 63

Le modèle de développement de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) à l’international connaîtra des changements, a laissé entendre Anass Houir Alami, directeur général de la Caisse. La volonté du groupe aujourd’hui est d’accompagner les entreprises marocaines qui se développent sur les marchés étrangers que ce soit dans la gestion d’infrastructures, l’agroalimentaire ou encore les métiers de la banque milliards de DH sur cinq ans), la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) ne compte plus ralentir la cadence. Le groupe prévoit un programme d’investissements colossal (directs et indirects) de l’ordre de 235 milliards de DH à l’horizon 2030.  Cela devrait permettre la création de 250.000 emplois supplémentaires à cette échéance. En 2013, la Caisse a commencé à tirer profit de ses investissements antérieurs, principalement dans le pôle aménagement, immobilier et tourisme (AIT). «C’est le début de l’aboutissement des efforts consentis ces dernières années», a indiqué Anass Houir Alami, directeur général de la CDG, lors de la présentation des résultats annuels.  La contribution de la branche AIT  au résultat net part du groupe s’est nettement améliorée après un impact négatif l’année précédente. Elle le doit notamment à la hausse de près de 20% de la  participation de la  CGI aux bénéfices du groupe à 238 millions de DH. Il est attendu une contribution importante du pôle AIT aux résultats cette année encore dans le sillage du démarrage de la  commercialisation de certains projets d’aménagement urbain. Les activités financières, y compris la banque, l’assurance et la réassurance, ont, elles, eu un impact moins significatif sur les résultats de 2013. Le recul est imputé notamment à la baisse des plus-values sur titres de placement réalisées par certaines entités financières. En outre, la suppression de la cession légale pour la Société centrale de réassurance (SCR) a pesé sur les revenus de la compagnie. L’impact de la cession légale est estimé à 250 millions de DH. L’objectif affiché aujourd’hui est d’accroître le chiffre d’affaires à l’international de l’entreprise pour soutenir son activité. La SCR compte à cet effet se positionner sur les marchés subsahariens et du Moyen-Orient.  Elle a récemment ouvert un bureau de représentation à Abidjan en Côte d’Ivoire. La contribution du réassureur au résultat net part du groupe s’est établie à 270 millions de DH. Celle du CIH est ressortie à 379 millions de DH.

Globalement, la Caisse a enregistré un résultat net part du groupe de 964 millions de DH, en légère baisse de 1% sur un an. Les fonds propres atteignent 16,8 milliards de DH, en amélioration de 12%.

Sur un autre registre, la propension des entreprises marocaines à se développer à l’international principalement sur le  Malgré la contribution positive du pôle aménagement, immobilier et tourisme, les bénéfices de la CDG se sont inscrits en légère baisse de 1% à 964 millions de DH. Ce recul est imputable à la diminution de la contribution des activités financières reste du continent, va amener la CDG elle-même à revoir sa politique d’expansion à l’étranger. «Nous serons toujours ouverts à accompagner les entreprises locales à l’international que ce soit dans la gestion d’infrastructures, l’agroalimentaire ou encore les métiers de la banque», relève Alami.  Il s’agit d’un changement important dans le mode opératoire de la Caisse. «Cela voudra dire que probablement nos participations à l’étranger devront être redéployées pour être conformes au nouveau modèle qui est d’avoir des positions importantes dans le capital de sociétés qui opèrent à l’international en partenariat avec des opérateurs marocains», fait savoir le directeur général de la CDG.

 10 Avril 2014_SOURCE WEB Revue de presse

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