Parole de Pro Said Mouhid Directeur du Conseil Régional du Tourisme de Casablanca
Directeur du Conseil Régional du Tourisme de Casablanca, Said Mouhid a pris part au Salon international du Tourisme d’Abidjan. Il nous livre son impression et sa réflexion sur les possibilités de développement des flux touristiques avec la région.
Le Conseil Régional du Tourisme de Casablanca est le seul CRT qui ai pris part aux côtés de l’ONMT, au SITA, comment cela se fait-il ?
Notre Présence à Abidjan lors du Sita découle de facteurs logiques :
- D’abord, le développement du marché africain est inscrit dans la stratégie globale de Casablanca en tant que métropole : c’est le cas du secteur du tourisme, mais également et à titre d’exemple, celui de la finance ou des secteurs de l’export.
- Ensuite, nous menons nos différents programmes de promotion à l’étranger en partenariat étroit avec l’ONMT et ce dernier était présent en force au Sita. Il était donc naturel que nous capitalisions sur cette opportunité et mutualisions nos efforts pour que la présence institutionnelle soit complétée par une déclinaison « destination et produits », s’agissant surtout de « Casablanca », deuxième hub international pour les africains.
- Enfin et à l’instar de beaucoup d’autres organismes et entreprises marocaines, il était de notre devoir d’accompagner, dans la conjoncture actuelle, la dynamique vertueuse de la coopération avec l’Afrique en général et la Côte d’Ivoire en particulier.Casablanca est une véritable porte du Maroc pour le continent, quels sont les aspects de la métropole que vous avez mis en avant ?L’offre « Casablanca » vis-à-vis de la clientèle africaine trouve tout d’abord sa crédibilité grâce à une densité de réseau aérien exceptionnelle de notre Compagnie nationale RAM sur ce continent et à laquelle nous rendons hommage. Pas moins de 26 villes africaines sont reliées à Casablanca dont 24 capitales. C’est un véritable atout qui nous permet de valoriser l’offre produit que nous proposons.Il se trouve qu’une véritable convergence d’intérêt est entrain de s’établir entre les attentes de la clientèle africaine et l’offre produit de notre destination. Cette convergence est valorisée davantagePar une matrice assez riche où nous trouvons plusieurs segments de clientèles, Hommes d’affaires, Commerçants, étudiants, patients, touristes en quête de loisirs et culture etc…par rapport à une attente opportunités business, tourisme de shopping, tourisme médical, stages et formations universitaires, formations continues, séjours de loisirs ou combinés, séjours en transit…etc.La proximité de Casablanca par rapport aux destinations européennes pour la clientèle africaine, l’offre qualitative, similaire et diversifiée , qu’offre notre ville par rapport aux attentes mentionnées, le niveau très compétitif et attractif des prix proposés autant pour le transport, l’ hébergement hôtelier que la restauration, les facilités d’accès et d’entrée au Maroc ( dispense de visas pour de nombreux pays dont la Côte d’Ivoire par exemple), l’offre détaxe pour le shopping, la qualité et compétence du réseau de cliniques multi-spécialités et la facilité de prises de rendez-vous,
L’attractivité et la notoriété internationale de notre ville, tout cela fait que Casablanca représente une destination alternative de choix aujourd’hui . A ce titre, la décision des autorités du tourisme de notre pays d’affecter, pour la première fois, des ressources humaines autant que des budgets pour la promotion de nos destinations au départ de l’Afrique nous conforte dans notre stratégie.
Quelle est la place de la métropole dans les échanges et flux touristiques avec l’Afrique d’une manière générale et avec la Côte d’Ivoire en particulier et Quelle a été la perception des opérateurs présents de Cote d’Ivoire et d’Afrique sur le Maroc ?Même si les chiffres constatés aujourd’hui, pour la Côte d’Ivoire comme pour les autres pays africains, font que Casablanca est le premier et principal bassin du tourisme au départ d’Afrique vers notre pays, nous sommes conscient que nous ne sommes que dans une première phase de défrichage et que le potentiel de développement nécessite un travail et une approche soutenus et la coordination d’efforts notamment avec les partenaires intervenants sur ces marchés que sont la RAM et ONMT notamment.Nous l’avons effectivement ressentie lors de nos différentes réunions lors du Sita d’Abidjan au travers des questions et attentes de nos interlocuteurs. Il y a une très grande demande vers notre pays et beaucoup de curiosité par rapport à notre modèle de développement.Les professionnels du tourisme en côte d’ivoire par exemple, mais c’est aussi le cas d’autres pays, cherchent de nouvelles alternatives de séjours touristiques. Il s’agit spécifiquement de clientèle cadres et professions libérales qui veulent allier séjour de découverte, shopping et bien être. Notre offre produit s’adapte parfaitement à cette demande par exemple. Nos réceptifs commencent à s’intéressent à ces créneaux. Ram de son côté encourage les flux vers Casablanca par la promotion des segments Shopping et culture.Nous sommes également portés aujourd’hui par la dynamique de coopération instaurée avecLes différents pays africains et dont les retombées ne peuvent que bénéficier aux échanges entre nos pays et partant à l’augmentation des flux touristiques.
SOURCE WEB par A.J Tourisma Post
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