SOUSS AGRICULTURE PLUS DE 4 MILLIARDS DE DH INVESTIS EN TROIS ANS L’ENVELOPPE A ÉTÉ
L’ENVELOPPE A ÉTÉ ALLOUÉE AU DÉVELOPPEMENT DES FILIÈRES À HAUTE PRODUCTIVITÉ ET À LA VALORISATION DES PRODUITS DU TERROIR
RESSOURCES EN EAU ET DÉVELOPPEMENT DES MARCHÉS À L’EXPORT SONT LES PLUS GROSSES PRÉOCCUPATIONS DE LA PROFESSION
LE développement agricole était au cœur du débat mercredi dernier à Agadir. C’était à l’occasion de la première édition de Agrimeeting.
Un forum régional dédié au secteur agricole qui a réuni institutionnels et professionnels du domaine. L’activité contribue à hauteur de 30% au PIB de la région. Aussi, il est d’intérêt de faire l’état des lieux pour accorder les violons et réviser les feuilles de route. C’était l’occasion de dresser le bilan du plan agricole régional dans le cadre du Plan Maroc vert. Selon les chiffres de l’Office régional de mise en valeur du Souss-Massa Drâa, pour la période 2010-2013, ce sont plus de 4 milliards de DH qui ont été investis. Et ce pour le développement des filières à haute productivité et le renforcement de l’agriculture solidaire à travers la valorisation des produits du terroir. Le tout a ciblé 100.000 agriculteurs. Pour les professionnels, le programme tel que réalisé jusqu’à présent n’a pas beaucoup bénéficié aux petits producteurs. «Ce sont les grands groupes déjà présents dans le domaine ou des investisseurs qui tirent en grande partie profit des mesures d’accompagnement et des subventions mises en place par le PMV.
La zone du Souss-Massa-Drâa abrite à la fois des filières à haute productivité et une agriculture traditionnelle et de terroir. D’une manière globale, les résultats escomptés à terme au niveau de l’agriculture extensive sont, entre 2009 et 2018, de conduire 50% des professionnels en agriculture traditionnelle vers des niches de croissance plus modernes et prometteuses
L’augmentation de la productivité qui résultera de ce programme d’envergure nécessite aussi pour sa part, de l’avis des professionnels, des actions dès à présent au niveau des marchés à l’export. «Il est important de récupérer nos parts de marché en Europe et de trouver de nouveaux marchés.
Le ministère de l’Agriculture a fait son travail en termes de développement de la productivité. Aux autres départements concernés de nous accompagner sur ce plan», soulignent les opérateurs. Ces derniers sont également préoccupés encore et toujours par la situation des ressources hydriques. Normal, la problématique constitue un frein pour aller de l’avant. La région a bénéficié depuis 2006 d’une stratégie de limitation des superficies irriguées et, aujourd’hui, c’est la productivité agricole par hectare qui est encouragée. Mais la situation reste préoccupante. «Le risque de salinité de la nappe phréatique ne cesse d’augmenter dans les zones irriguées sans compter que dans ce périmètre il n’y a pas d’eau par endroits, notamment autour de Biougra», avancent des agriculteurs. Si le dessalement s’impose de l’avis de tous, l’économie de l’eau doit être maintenue et développée encore dans toute la région, rappellent les institutionnels.
SOURCE WEB Par Malika ALAMI L’Economiste
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