CASABLANCA Le RER et le métro aérien sur les rails • Le RER de Casablanca pourrait voi
• Le RER de Casablanca pourrait voir le jour dans les années à venir. L’ONCF a déjà finalisé les études d’avant-projet et réalise actuellement l'autre partie des études. Ce projet s’étendra sur 57 km entre Mohammedia et l’aéroport Mohammed V.
L’ensemble du réseau structurant envisagé pour Casablanca depuis les études de définitions menées en 2007 n’est pas remis en cause. Les projets reportés, tels que le métro aérien et le RER, verront le jour dans les années à venir.
Le RER s’étendra sur 57 km entre Mohammedia et l’aéroport Mohammed V avec une partie souterraine de 9 km entre Casa Port et Casa Sud.
Estimée à 11 milliards de dirhams, la réalisation du RER nécessite l’intégration de plusieurs partenaires pour assurer le montage financier et institutionnel. Des négociations sont en cours actuellement avec les ministères de l’Intérieur et des Finances, la région, la commune urbaine, l’ONCF et la CDG pour exécuter le projet. Les responsables de la ville nouvelle de Zenata et de la cité «Casa Anfa» pourraient aussi participer au financement du RER.
Il est à noter que ce projet ne verra pas le jour avant la finalisation en 2018 du métro aérien, qui est actuellement prioritaire, vu que sa ligne de 15 km desservira les quartiers qui enregistrent la plus grande densité populaire, tels que Moulay Rchid, sidi Othmane, Sbata, Derb Soltane, la Gironde, Maarif et Bourgogne.
Un bassin de 2 millions d’habitants sera desservi par ce projet avec des prévisions de trafic de 400 000 usagers par jour. Estimé à 8 milliards de dirhams, le budget de ce projet sera financé en partie sur fonds propres, apportés par la région, la commune et l’État. L’autre partie du financement sera un emprunt garanti par l’État et la commune urbaine.
Le montage financier, les études géotechniques, topographiques et de récolement des réseaux sont en cours de finalisation. Selon le directeur de Casa Transport, Youssef Draiss, les dossiers techniques seront prêts en avril 2014 pour lancer les appels d’offres.
D’après le président de la commune urbaine, Mohamed Sajid, l’ensemble du réseau structurant envisagé pour Casablanca depuis les études de définitions menées en 2007 n’est pas remis en cause par les projets et les modifications urbains recensés. Ainsi, la métropole connaitra aussi la réalisation de trois lignes supplémentaires du tramway.
Elles relieront respectivement Sidi Bernoussi à El Fida, Sidi Othman au centre-ville et Sbata à Lissasfa. «On ne peut plus continuer à urbaniser les zones périphériques sans développer le transport urbain», a affirmé Mohamed Sajid.
Le métro souterrain est aussi envisageable. La ville priorise actuellement ces projets selon leur coût budgétaire et les quartiers qu’ils vont desservir.
À titre d’exemple, le métro souterrain coûterait 1 milliard de dirhams par kilomètre. Un montant 5 fois plus cher que le tramway, qui a coûté 200 MDH/km. Pour sa part, le métro aérien nécessiterait 500 MDH/km. Un autre atout qui encourage la réalisation de l’ensemble de ces projets est la mise en place du fonds dédié au financement des chantiers de transport urbain.
134 accidents de tramway depuis sa mise en service
D’après Casa Transport,
les accidents de circulation représentent le point noir du bilan d’exploitation
du tramway. Dans un rapport présenté le 25 septembre par l’entreprise,
134 accidents ont été enregistrés durant 10 mois d’exploitation du
tramway. Ces accidents sont surtout constatés près de la station «Okba Ibnou
Nafii», à Sidi Moumen et près du rond-point du quartier les hôpitaux. Ils sont
dus notamment au non-respect du Code de la route.
Les véhicules légers sont les premiers pointés du doigt par Casa Transport. Les
actes de vandalisme influencent aussi négativement le tramway de Casablanca.
Dix stations ont subi des dégradations, selon le bilan de Casa Transport.
Publié le : 26 Septembre 2013 –
SOURCE WEB Par Nadia Ouiddar, LE MATIN
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