TSGJB BANNER

Un lourd préjudice pour la RAM

Un lourd préjudice pour la RAM

L’exemple de la RAM est en ce sens éloquent. Comme nous l’indiquait, début août, une source au sein de la compagnie marocaine, l’interdiction mondiale de faire voler les Boeing 737 Max a complètement bouleversé les prévisions financières de la compagnie qui tablaient sur les recettes d'exploitation de ses 4 avions.

Outre les différents frais (parking, entretien etc.) générés par les avions cloués au sol, la RAM compte aussi ceux des avions loués pour remplacer l’arrivage défectueux (des Airbus A320 et des Boeing 737 avec leur propre équipage). Le coût et la durée du leasing n’ont pas été communiqués, mais pourraient peser lourdement sur les comptes.

Conséquence: des charges imprévues dans un contexte déjà difficile, marqué par des baisses de recettes "résultant" de la suroffre de vols au niveau mondial. Au sein de la compagnie nationale, on n’exclut même pas un résultat net déficitaire au terme de cet exercice comptable.

Du côté de Boeing, on affirme être dans la dernière ligne droite pour finaliser les correctifs afin de lever l’interdiction de vol frappant le 737 MAX. Et on promet un retour dans le ciel au quatrième trimestre, c'est-à-dire dès ce mois d’octobre. Son PDG Dennis Muilenburg en dira un peu plus lors d’une conférence de presse, prévue le 11 septembre prochain, en Californie.

Le 6 septembre 2019

Source web Par Médias 24

Les tags en relation

 

Les articles en relation

Passagers de la RAM, ceci vous concerne

Passagers de la RAM, ceci vous concerne

Aéroport de Casablanca – Les enregistrements pour les vols Royal Air Maroc se feront désormais au départ du nouveau Terminal 1 de l’aéroport Mohammed V....

Que se passe-t-il à la RAM? (Partie 2)

Que se passe-t-il à la RAM? (Partie 2)

La compagnie aérienne nationale est de nouveau concernée par un scandale. Cette fois-ci, il s’agit des engagements non tenus de la Royal Air Maroc (RAM) vis...