Le FMI émet ses doutes quant à la capacité du gouvernement Benkirane face &agra
Lemag.ma : «L’on est en droit de s’interroger sur la capacité à ramener le déficit budgétaire à 4,8 % en 2013 après 7,1% en 2012, comme s’y est engagé le gouvernement».
Ainsi fut l'idée maitresse d’un rapport concocté par le FMI sur l’état de l’économie au Maroc, à la lumière des déficits jumeaux la caractérisant.
Daté du 5 avril passé, le rapport du FMI, rédigé par ses experts, a sérieusement posé la question des déficits, assaillant les comptes macroéconomiques du royaume, compliqués d’une faiblesse de l’offre à l’internationale, une léthargie des marchés traditionnels du royaume, et aggravation des dépenses de gestions et de compensations.
Les experts du FMI, bien que assurant que les fondements macroéconomiques ne sont pas pour le moment catastrophiques, ont appelé à l’urgence de la mise en œuvre des réformes structurelles sans lesquelles le rétablissement de la situation des finances publiques serait compromis.
A noter que s’accumule sur le bureau d’Abdelilah Benkirane, des dossiers aux effets incendiaires, attendant d’être tranchés loin des tergiversations politiciennes intra-alliance gouvernementale :
- La réforme du système des retraites mise en stand by depuis 10 ans.
- La révision de la coûteuse politique de subvention des produits de base et pétroliers qui devrait absorber 6,5 % de la richesse nationale en 2013, soit l’équivalent de 56 milliards de DH.
Rappelons que le Maroc pour obtenir sa LPL auprès du FMI, s’était, par courrier cosigné par le ministre des finances et le gouverneur de la BAM, à un déficit budgétaire réduit à moins de 3% du PIB à l’horizon 2016, moyennant des coupes budgétaires substantielles dans les crédits non productifs, sociaux et compensations, sauf que le gouvernement d’Abdelilah Benkirane ira jusqu’à annuler des postes budgétaires dans les investissements.
SOURCE WEB Par Adam Sfali - Lemag- publié le Jeudi 11 Avril à 13:16 modifié le Jeudi 11 Avril - 13:16
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