Maroc-États-Unis L’ambassadeur américain : «le Maroc constitue une exception da
● En mission au Maroc depuis 2009, l’ambassadeur américain s’est félicité des efforts déployés dans le pays pour le renforcement des droits et des libertés.
● Il a relevé également que le Royaume confortait de plus en plus sa place parmi les grandes nations à travers le rôle qu’il joue dans la résolution de plusieurs conflits.
L’ambassadeur américain Samuel Kaplan et son épouse Sylvia Kaplan, jeudi dernier à Casablnaca. Ph. MAP
À quelques semaines seulement de la fin de sa mission diplomatique au Maroc, l’ambassadeur américain Samuel Kaplan a animé, jeudi dernier, une conférence de presse à Casablanca. Dans son intervention, le diplomate américain a insisté sur l’importance des relations entre son pays et le Maroc, des relations qu’il a qualifiées de solides et fondées sur des objectifs mutuels. Organisée autour du thème «Rétrospective des relations bilatérales entre le Maroc et les États-Unis d’Amérique», la conférence a aussi été l’occasion pour l’ambassadeur, qui était accompagné de son épouse Sylvia Kaplan, de revenir sur les 4 ans qu’a duré son mandat en tant que représentant du gouvernement des États-Unis au Maroc. À cet égard, le diplomate affirme que les relations entre son pays et le Royaume se sont particulièrement renforcées depuis le début de sa mission.
Concernant le volet
politique, il a affirmé que le Maroc constituait une exception dans le monde
arabe, insistant sur le fait que l’expression «Printemps arabe» n’était pas
applicable au Maroc, compte tenu, d’une part, de la forte relation entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le
peuple marocain et, d’autre part, de l’attitude «exemplaire» de la monarchie.
S’agissant du conflit du Sahara, le
diplomate américain n’a pas manqué de rappeler que la proposition marocaine
consistant à offrir une large autonomie aux provinces du Sud, sous souveraineté marocaine, était une offre
sérieuse et crédible qui devait être réglée dans le cadre des Nations Unies.
Dans le même ordre d’idées, M. Kaplan a salué le rôle du Maroc au sein du Conseil de sécurité de l’ONU. En effet,
le diplomate estime que le Royaume conforte de plus en plus sa place parmi les
grandes nations à travers le rôle qu’il joue dans la résolution de plusieurs
conflits.
Le volet économique dans les relations maroco-américaines a été également présent dans l’intervention de M. Kaplan qui a souligné que les relations économiques entre les deux pays avaient encore du chemin à parcourir.
Selon lui, malgré l’accord de libre-échange en vigueur depuis 2006, les sociétés marocaines ont toujours du mal à se faire une place sur le marché américain. Cette situation est due, selon le diplomate américain, à la structure de l’économie marocaine qui reste marquée par un nombre réduit de grossistes. «Aux États-Unis, nous avons un système des trois tiers : les fabricants, les grossistes et les détaillants. Au Maroc, nous trouvons des fabricants et des détaillants, mais il n’y a pas de grossistes», a déclaré M. Kaplan. Le diplomate a par ailleurs salué les efforts engagés par le Maroc pour améliorer les conditions de vie des populations défavorisées et élargir le champ des libertés individuelles et des droits de la femme. Dans ce sens, le diplomate s’est félicité de l’accueil chaleureux et du climat de tolérance dans le Royaume, une situation qui fait exception dans les pays arabes. Il est à rappeler que Samuel Kaplan a été nommé par le Président américain Barack Obama en tant qu’ambassadeur des États-Unis au Maroc depuis 2009, après avoir participé aux côtés de son épouse Sylvia Kaplan à la compagne électorale d’Obama et à la collecte des fonds pour le Parti démocrate. Juriste de formation, Samuel Kaplan a été professeur de droit et conférencier dans plusieurs universités américaines. Son épouse Sylvia Kaplan avait quant à elle exercé dans le domaine du journalisme.
Traité de paix et d’amitié
L’ambassadeur des États-Unis à Rabat, Samuel Kaplan, s’est dit «fier et honoré» d’avoir contribué au raffermissement des relations entre les deux pays alliés qui partagent les mêmes valeurs et visions concernant plusieurs questions stratégiques. M. Kaplan, qui était accompagné de son épouse Sylvia Kaplan, a aussi souligné le caractère «très spécial» des relations liant les États-Unis au Maroc, pays avec lequel Washington avait ratifié le premier Traité de paix et d’amitié de son histoire «encore en vigueur». Le Maroc a été le premier pays à reconnaître l’indépendance des États-Unis, a rappelé le diplomate US, précisant que les liens d’amitié et de coopération tissés entre les deux pays partenaires ne cessent de se développer dans tous les domaines.
Publié le : 12 Avril 2013 –
SOURCE WEB Par A.L., LE MATIN Tags : l’ambassadeur américain Samuel Kaplan- conférence de presse à Casablanca- Rétrospective des relations bilatérales entre le Maroc et les États-Unis d’Amérique- Sa Majesté le Roi Mohammed VI- conflit du Sahara- provinces du Sud- Conseil de sécurité de l’ONU- les relations maroco-américaines- Traité de paix et d’amitié- Traité de paix et d’amitié-