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Rapport du Secrétaire Général de l’ONU sur le Sahara

Rapport du Secrétaire Général de l’ONU sur le Sahara

Les Nations unies reconnaissent la pertinence de l’approche marocaine

La communauté internationale, et à sa tête les Nations unies, partage désormais l’analyse faite depuis toujours par les autorités marocaines : le conflit du Sahara fait peser sur toute la région du Sahel, et par ricochet sur la Rive-Sud de la Méditerranée, des menaces sécuritaires de taille. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, dans son dernier rapport sur le Sahara, rendu public lundi dernier à New York, conforte en effet cette thèse. «La montée de l’instabilité et de l’insécurité dans et autour de la région du Sahel requiert un règlement urgent de ce conflit de longue durée», affirme le secrétaire général de l’ONU.

Il faut dire que la communauté internationale, après avoir pu constater l’embrasement de la situation au Mali et le tournant dangereux qu’ont pris les événements au cours des derniers mois, a dû se rendre à l’évidence et comprendre enfin que les mises en garde que le Maroc n’a cessé de faire étaient fondées et pas du tout exagérées. Le Royaume a toujours déclaré que la persistance de ce foyer de tension faisait le lit du terrorisme et favorisait le développement de bandes armées qui s’adonnent aux trafics de tous genres. Il est évident, comme le souligne Tajeddine El Husseini, professeur universitaire de relations internationales, que l’ONU craint que la dégradation de la situation des populations du camp ne les pousse à la radicalisation. «D’ailleurs, la présence des membres du polisario avec l’organisation d’Al-Qaïda et au Mali n’est plus à prouver. Dans le cadre de cette analyse, on voit que l’ONU se dirige vers une solution globale qui inclut la région du Sahel et le problème du Sahara, ce qui veut dire que la résolution du problème au Sahara va assurer la stabilité dans toute la région», explique-t-il. .En tout cas, une chose est sûre : la communauté internationale s’impatiente. «Le temps est venu pour les parties d’aller de l’avant vers une solution soutenue et encouragée par la communauté internationale et de s’engager dans de véritables négociations» pour mettre fin à ce conflit, ajoute le SG de l’ONU dans son rapport. Cependant, Ban Ki-moon déplore le fait que des difficultés continuent d’entraver les progrès vers une solution politique durable juste et mutuellement acceptable et regrette l’absence «d’avancée sur le cœur de la question», chaque partie campant sur «sa position respective».Sur ce plan, inutile de rappeler que le Maroc a depuis toujours fait montre de sa volonté sincère de s’engager dans des négociations sur la base de la proposition d’autonomie qu’il avait soumise à la communauté internationale et qui a été jugée par les principales capitales occidentales comme étant une option sérieuse et crédible.

En revanche, l’intransigeance du polisario et son attachement à des schémas caducs qui se sont avérés irréalisables, de l’avis même de la communauté internationale, font perdurer ce conflit et avec lui la souffrance de milliers de Marocains séquestrés sur le territoire algérien

Publié le : 9 Avril 2013 –

SOURCE WEB Par Abdelwahed Rmiche, LE MATIN :

Tags : le conflit du Sahara- région du Sahe- Rive-Sud de la Méditerranée- menaces sécuritaires- situation au Mali- ONU- l’organisation d’Al-Qaïd- Ban Ki-moon- l’intransigeance du polisario- territoire algérien-