TSGJB BANNER

Malgré les lacunes, le Maroc progresse dans l’indice de compétitivité WEF

Malgré les lacunes, le Maroc progresse dans l’indice de compétitivité WEF

Le Maroc se classe à la 75ème position dans l'édition 2018 du classement WEF, notamment grâce aux infrastructures, au système financier et à la maîtrise de l'inflation. Il faudra faire attention aux volets compétences et capacité d'innovation.

Le Maroc grappille quelques places dans le classement du World Economic Forum (WEF) sur la compétitivité des économies. Dans son édition du jour, L’Economiste précise que le pays arrive en 75ème position, sur un total de 140 pays, avec un score de 58,5 points. Pour le journal, ce palmarès «renseigne sur les zones d'amélioration et permet une comparaison avec les principaux concurrents et groupes de pays». Le quotidien constate que, sur les 98 critères d'évaluation, le royaume a progressé sur la moitié des points mais baissé sur 28 autres. Il est resté stable sur 17 critères, tandis que quatre points n'ont pas été évalués.

Si le score du Maroc baisse de 90 points, le royaume  reste néanmoins parmi les meilleurs élèves au monde en matière de maîtrise de l'inflation, préservant la note maximale (100), à l'image de 73 autres pays. En revanche, son score recule de 80 en raison des inquiétudes autour de la dette.

L’Economiste remarque toutefois que le pays a des lacunes au niveau des compétences et de la capacité d'innovation. En effet, le Maroc demeure en fin de classement "compétences", à la 114ème place et avec un score global de 45,2, «en dessous de la moyenne des pays de la région Mena et des économies à revenus intermédiaires». Cela se comprend, compte tenu de «l'inefficience» du système éducatif. Le budget de l'Education, qui représente 6% du PIB par an, n'a pas d'effet apparent. En ce qui concerne le second aspect, la faiblesse de ressources qualifiées est flagrante et ses répercussions sont importantes sur la capacité d’'innovation de l'économie. Il n’y a qu’à voir «le comportement de nombreuses entreprises qui ont du mal à s'adapter aux changements économiques». Leurs «investissements en recherche et développement sont presque insignifiants».

Ceci dit, L’Economiste estime que «les marges de progrès sont immenses sur de nombreux points». Le pays figure dans les premières places des économies les plus compétitives en Afrique.

Le 18 octobre 2018

Source Web : Le 360

Les tags en relation

 

Les articles en relation

Plan Azur : retour sur un naufrage

Plan Azur : retour sur un naufrage

Quand une élite, bien intentionnée, on n’en doute point, pense qu’elle maîtrise le sésame magique du développement économique, elle commet en fait deu...

Tuer la régionalisation?

Tuer la régionalisation?

La Banque mondiale, le Forum de Davos… évaluent la qualité des services publics liés à l’investissement. Le Maroc est assez  bien classé. Mais les con...

La CNT passe à l’action

La CNT passe à l’action

En ce moment même, la Confédération Nationale du Tourisme tient une réunion à Casablanca avec un panel représentatif de l’ensemble des acteurs du Touris...

Quel avenir pour les Agences de Voyage?

Quel avenir pour les Agences de Voyage?

Jeudi dernier, l’association des agences de voyages de Rabat a manifesté devant le Ministère du Tourisme contre le projet de loi 11-16, en phase ultime de v...