La CEA relève les efforts réussis du Maroc dans le secteur de lénergie é
Dernière mise à jour : 16/11/2012 à 12:53 Le secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), Carlos Lopez, a relevé les efforts réussis du Maroc dans le secteur de l'énergie éolienne, soulignant que le Royaume figure parmi les pays ayant réussi à réaliser de grandes avancées en vue de renforcer leurs capacités dans ce secteur. S'exprimant, vendredi à Addis-Abeba, à l'ouverture de la deuxième conférence des ministres africains de l'Energie (CEMA), le secrétaire exécutif de la CEA a indiqué que nombre de pays africains ont fixé des objectifs ambitieux pour l'année 2020 en vue de satisfaire leurs besoins énergétiques, relevant que le Maroc, l'Egypte et le Cap vert, entre autres, sont en train de développer leurs capacités dans la filière de l'énergie éolienne afin de complémenter d'autres sources d'approvisionnement énergétique. Les défis posés pour l'Afrique dans le secteur énergétique requièrent, selon lui, la mise en place de stratégies avec des objectifs clairs et précis, le but étant d'attirer les investissements et de stimuler l'innovation dans les technologies vertes. Pour développer les énergies éoliennes, il est donc important de s'inspirer de pays ayant un grand potentiel et de tirer les leçons de leurs réussites dans ce domaine, a-t-il insisté. Soulignant que la population africaine va doubler d'ici 2050, M. Lopez a appelé à plus d'efforts dans la perspective de satisfaire les besoins énergétiques du continent. Les pays africains, a-t-il enchainé, ne doivent pas dépendre d'une seule source d'énergie, la diversification des sources énergétiques étant un moyen entre leurs mains pour renforcer leur sécurité dans ce secteur. Pour sa part, le président de la Banque africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka, a mis l'accent sur le soutien qu'accorde la banque aux pays africains pour le financement des projets d'infrastructures énergétiques. Dans une intervention lue en son nom, il a affirmé que la BAD va continuer à ?uvrer avec les pays du continent et d'autres partenaires au développement en vue de mobiliser les ressources financières nécessaires à la production croissante d'énergie en Afrique, soulignant l'importance du secteur privé pour réaliser cet objectif. Initiée, du 12 au 16 novembre, par la CEA, l'Union africaine (UA) et la BAD, la CEMA vise notamment à mettre en ?uvre des mesures plus efficaces et coordonnées pour accroître l'accès à l'énergie et assurer la sécurité énergétique nécessaire au développement de l'Afrique. La conférence, qui a pour thème "Les énergies renouvelables pour un développement durable: du potentiel aux infrastructures et services", offre également l'opportunité de partager les connaissances et d'améliorer les outils stratégiques et opérationnels utilisés par les principaux acteurs de l'énergie en vue de soutenir la mise en ?uvre de l'agenda de l'énergie en Afrique. Des représentants d'organisations régionales et internationales, des investisseurs ainsi que des experts participent à cet événement lancé en 2010 à Maputo au Mozambique pour traiter des questions énergétiques. SOURCE WEB Par MAP