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Souss Massa Drâa Le tunnel de Tichka au coeur

Souss Massa Drâa      Le tunnel de Tichka au coeur

des préoccupations du conseil régional La mobilisation pour la mise en place d’un tunnel au niveau de Tichka va crescendo. Fraîchement reconduit au poste de président de la région Souss-Massa-Drâa, Brahim Hafidi a saisi l’occasion pour attirer l’attention sur l’évènement, ayant bouleversé tout le Maroc, à savoir l’accident survenu au niveau du Tichka, sur la route nationale n° 9. Il a surtout plaidé pour la construction d’un tunnel entre Marrakech et Ouarzazate. Le président de la région s’appuie sur un document du conseil. Il s’agit d’une étude élaborée par le cabinet Mackenzy et qui évoque les avantages d’un tel ouvrage. M. Hafidi a ainsi vanté les bienfaits de cet ouvrage, exposant ses retombées positives sur les activités socioéconomiques de la région, notamment le tourisme, l’industrie minière et le cinéma, mais capable aussi de préserver des vies humaines, en facilitant le trafic et la circulation des passagers. La question semble faire l’unanimité du conseil. Une volonté qui coïncide avec celle des acteurs associatifs des provinces de Ouarzazate, Zagora, Tinghir et Errachidia qui ont organisé récemment à Ouarzazate un meeting plaidoyer, basé sur des études et communications scientifiques dont celle du ministère des Transports. L’un des problèmes dans ce sens réside dans la question du coût. Chercheur en tourisme et acteur associatif, Zoubir Bouhout a souligné que «le coût d’un tel ouvrage ne pose actuellement pas de grand problème; d’ailleurs, le Maroc ne dispose ni des deniers du TGV, ni de ceux de l’INDH, mais on a toujours cherché le financement auprès de bailleurs de fonds internationaux et de partenaires fidèles du Maroc». Et de préciser : «Vu l’évolution technologique, la tendance du coût est à la baisse, de surcroît avec cette crise qui secoue le marché international. Avec la devise de transparence et de bonne gouvernance, les prix affichés devraient être revus». Exemple à l’appui, c’est celui de la station solaire d’Ouarzazate. L’adjudicataire avait remporté ce marché avec 26% de moins que le second soumissionnaire, ce qui est important en termes de coût de production. Président du conseil de la ville d’Ouarzazate, Abderrahman Drissi estime, pour sa part, que «le désenclavement n’a pas de prix, car c’est un droit pour les habitants de la région». Lundi 8 Octobre 2012 SOURCE WEB Par Mustapha Elouiz Libération