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Des prévisions climatiques encore plus alarmantes Le GIEC pointe du doigt le facteur humain

Des prévisions climatiques encore plus alarmantes  Le GIEC pointe du doigt le facteur humain

Alarmant. C’est le moins qu’on puisse dire du 5ème rapport établi par le groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat GIEC. Ses conclusions n’apportent pas  de bonnes nouvelles en perspective.  Le phénomène du réchauffement climatique prend de plus en plus d’ampleur. La seule différence avec le précédent rapport, en 2007, c’est que les scientifiques ont encore plus la certitude que les changements climatiques se poursuivent et qu’ils sont essentiellement liés à l’activité humaine. Comme l’a affirmé le président du GIEC, Rajendra Pachauri  en ouvrant la réunion : “Les preuves scientifiques du changement climatique se sont renforcées année après année, laissant peu d’incertitudes à part ses graves conséquences”. Une réalité qui n’épargne pas le Maroc. En effet, le Royaume doit faire face à la montée de l’eau

Le réchauffement climatique est confirmé et cela ne va pas aller en s’arrangeant, selon le nouveau rapport des experts du climat du GIEC. Les événements climatiques extrêmes devraient se multiplier. Ainsi de manière générale, le groupe a revu ses révisions et prédit une forte montée de température au cours des décennies à venir. Celle-ci pourrait, en effet, grimper jusqu’à 4,8 °C d’ici à 2100 et le niveau des océans pourrait s’élever de près de 1 m. La région méditerranéenne et l’Afrique du Nord seraient particulièrement touchées par ce phénomène. D’après le groupe d’experts, la hausse de température pourrait atteindre en moyenne 0,4 à 2,5°C entre 2046 et 2065, et même monter de 3 à 6° sur la période 2081-2100, en particulier au Nord de l’Afrique. Quant au Maroc, il est dans une situation assez particulière. Il est menacé par le retour des eaux. Un grand défi auquel il devrait faire face car comme l’expliquent les experts marocains, le pays a appris à gérer le manque d’eau mais pas celle de son abondance. Pour preuve, les inondations survenues ces dernières années qui ont eu des conséquences dévastatrices sur le milieu écologique, et au niveau de la faune … Elles sont dues à la faiblesse des infrastructures des réseaux d’assainissement. 

Le rapport évoque également la mauvaise gestion des eaux pluviales et leur réorientation vers la mer et les canaux d’eau. Un appel ardent est donc lancé aux responsables afin de prendre les mesures qui s’imposent. D’après les auteurs du rapport, il n’y a pas de fatalité et il est encore temps d’agir. Comment? Opérer une réduction importante des émissions de gaz à effet de serre qui continuent de s’accélérer, tout en préparant une adaptation préventive au changement climatique.

Ainsi si les gouvernements, qui se sont fixé pour objectif de limiter cette hausse à 2°C par rapport aux niveaux pré-industriels, tiennent leurs engagements et parviennent à un accord sur le climat fin 2015 sous l’égide de l’ONU, le pire peut être évité.

Lundi 7 Octobre 2013

SOURCE WEB Par Nezha Mounir Libération

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