PDC Plans de développement communaux
Le nouvel impératif d'anticipation des besoins en ville
Publié le : 05.10.2010 | 17h23
Un nouveau virage est en train d'être négocié dans la gestion de la chose locale. Un peu partout au Maroc, la réflexion sur la commune de demain bat son plein. C'est aussi la saison où les conseils élus au niveau local concoctent leurs plans de développement communaux (PDC). Rentrée exige, la plupart des présidents de communes veulent commencer l'année sur les starting-blocks d'autant plus qu'ils sont déjà plusieurs à avoir une vision plus ou moins claire sur les champs d'intervention au sein de leurs communes.
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Dans les villes du Nord, à Marrakech, Agadir ou encore à Casablanca, les actions se multiplient pour présenter le plus tôt possible des idées cohérentes de développement sur les cinq années à venir. Toutefois pour cette année, des paramètres nouveaux entrent en jeu. Le projet de régionalisation, la décentralisation et l'impératif de mettre tous ces ingrédients en harmonie avec la charte communale (article 36), font qu'avoir un PDC aux contours clairement définis devient une obligation légale. Nul n'est sans savoir que le plan sert aussi de base à l'établissement des exercices de planification budgétaires. Fait nouveau, les acteurs locaux sont aujourd'hui conscients de la nécessaire concertation avec la population, les administrations et les services concernés
Entre autres objectifs, l'idée est de mettre en place une politique de mobilité qui apporte des solutions aux problèmes actuels et anticipe l'avenir. Justement, c'est l'idée d'anticipation qui entrera fortement en jeu dès lors que le développement des villes est appelé à entrevoir les contraintes pas seulement du présent mais aussi de l'avenir. On retient également des orientations de la métropole son positionnement comme ville du savoir, de l'innovation et de la culture et l'option de faire de l'économie créative un véritable levier de son développement. Toutefois, pas besoin d'être devin ou fin connaisseur pour comprendre que les vrais maux d'une ville comme Casablanca se réduisent dans une mauvaise répartition de l'effort de développement. Penser à des villes nouvelles est une solution de désengorgement. Mais elle reste insuffisante pour diminuer la pression démographique et économique sur certaines villes. |
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Source : web Par Mostafa Bentak | LE MATIN