Déficit pluviométrique au Maroc : barrages remplis à seulement 28,8%
Entre le 1er septembre et la deuxième semaine de décembre 2024, les précipitations au Maroc ont oscillé entre 3,6 mm et 132 mm, enregistrant un déficit moyen de 67 % par rapport aux normales saisonnières. Ce manque de pluie a fortement limité les apports en eau dans de nombreuses régions, même si des zones comme l’Oriental et le Sud-Est ont bénéficié de niveaux plus significatifs.
Malgré ces apports limités, les principales retenues d’eau du pays ont enregistré un total de 1,075 milliard de mètres cubes durant cette période, soit un déficit de 35 % par rapport aux moyennes annuelles. Cette situation a entraîné un taux de remplissage global des barrages de 28,8 % à la mi-décembre 2024, en légère hausse par rapport aux 23,5 % atteints à la même période en 2023. Toutefois, ce niveau reste largement insuffisant pour répondre aux besoins hydriques, tant pour l’eau potable que pour l’irrigation.
La période 2020-2024 figure parmi les plus sèches de l’histoire récente du Maroc, avec des apports cumulés de seulement 14,6 milliards de mètres cubes, bien en dessous des moyennes habituelles. L’année 2021-2022 a particulièrement marqué les esprits avec un apport annuel record de seulement 2 milliards de mètres cubes, aggravant le déficit hydrique et le stress sur les infrastructures existantes.
Face à ces défis climatiques croissants, le Maroc est contraint d’intensifier ses efforts pour sécuriser ses ressources hydriques. Le renforcement des infrastructures, l’optimisation des ressources disponibles et le développement de solutions alternatives, comme le dessalement d’eau de mer et la réutilisation des eaux usées traitées, apparaissent comme des priorités essentielles pour assurer un approvisionnement durable.
Le 23/12/2024
Rédaction de lanouvelletribune
www.darinfiane.comwww.cans-akkanaitsidi.net www.chez-lahcen-maroc.com