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Des Juifs marocains se rassemblent pour un pèlerinage dans un cimetière rénové

Des Juifs marocains se rassemblent pour un pèlerinage dans un cimetière rénové

La restauration à Al Jadida s'inscrit dans le projet plus large du roi du Maroc Mohammed IV de restaurer des cimetières juifs dans à travers le pays

Une image d'une rue du quartier juif de la "Mellah" dans la Medina à Marrakesh, au Maroc, le 13 octobre 2017. (AFP PHOTO / FADEL SENNA)

JTA — Des officiels marocains et les responsables de la communauté juive ont fêté la rénovation d’un cimetière juif dans la ville côtière d’Al Jadida.

Environ 200 personnes se sont rassemblées plus tôt ce mois dans le cimetière nouvellement restauré de la ville, qui se situe à environ 130 kilomètres de la capitale Rabat.

Les participants juifs ont profité de l’occasion pour faire un pèlerinage sur la tombe d’un savant de la Kaballah du 19e siècle, le rabbin Ihya Haïm Assouline, qui y est enterré, a rapporté le site d’information marocain Libération.

L’ensemble du grand cimetière a été pavé pour éviter de laisser pousser les mauvaises herbes qui, avant la rénovation, avaient envahi l’espace autour des pierres tombales d’Al Jadida, qui n’a pas de communauté juive présente. Les murs et des pierres tombales ont été lavés et repeints. La porte d’entrée du cimetière a été remplacée.

Estimée aujourd’hui à moins de 3 000 âmes, la communauté juive marocaine reste la plus importante du monde arabo-musulman. Le pays abrite le seul musée d’art et d’histoire hébraïque de la région, fondé en 1998 à Casablanca. Les touristes israéliens qui viennent sur les traces de leurs ancêtres sont les bienvenus.

Le Maroc a une position encore plus particulière puisque le préambule de sa constitution évoque son « affluent hébraïque », que des juifs marocains ont occupé des postes de ministres, et que Mohammed VI, comme son père avant lui, en compte un parmi ses conseillers – André Azoulay.

C’est sous l’impulsion royale qu’ont été menés ces dernières années des programmes de rénovation des cimetières juifs et des quartiers urbains où vivait autrefois cette communauté qui comptait 200 000 à 300 000 membres avant les vagues de départ liées à la création de l’Etat hébreu en 1948 puis à l’indépendance du pays en 1956.

Le 25 Août 2019

Source web Par timesofisrael

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