Profil ingénieur : La solution de l’UIC…
«Le Maroc compte dix fois moins d’ingénieurs par habitant que les pays européens, l’ensemble de ces chantiers représente donc des possibilités extraordinaires pour les ingénieurs du Royaume».
«Quels profils d’ingénieurs pour le Maroc d’aujourd’hui et de demain?», c’est le thème qui a réuni plusieurs personnalités dans les locaux de l’Université Internationale de Casablanca pour inaugurer l’Ecole d’ingénierie en son sein.
Le professeur Abdelilah Esmili, directeur de l’Ecole d’ingénierie de l’UIC, et Nezha Alami, rectrice de l’UIC, étant les deux principaux chefs d’orchestre du projet. Mourad Cherif, qui n’est plus à présenter, a animé la table ronde aux côtés de Abdelhak Ambari, professeur à l’École nationale supérieure d’arts et métiers (Ensam) Paris Tech, Nicolas Simonin, directeur général de Jacobs Engineering SA, et Mohamed Filali, consultant au cabinet d’audit Ernst & Young à Paris.
Les ambitions de l’université sont réelles. «Former des ingénieurs managers immédiatement opérationnels avec un fort esprit d’entreprise», ce sont les propos du Pr Abdelilah Esmili. Et l’université privée s’en est donné les moyens à travers son école spécialement dédiée à ces profils pointus.
L’Ecole d’Ingénierie propose, en effet, le parcours d’une grande école pluridisciplinaire d’ingénieurs Bac+5 avec des classes préparatoires intégrées. «Le rôle de l’UIC est de former des ingénieurs capables d’accompagner le Maroc dans tous ses grands chantiers, notamment le Plan Maroc Vert, le Plan Maroc Numeric, le Programme national de formation de 10.000 ingénieurs par an, etc.». Abdelilah Esmili rappelle d’ailleurs les enjeux à l’échelon national et quelque part les limites du programme Emergence dans le domaine des compétences.
Salaheddine Mezouar à l’époque ministre de l’industrie, du commerce et de la mise à niveau de l’économie avait clairement déclaré au sein des locaux de l’OFPPT qu’il fallait que le privé comble le vide. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. «Le Maroc compte dix fois moins d’ingénieurs par habitant que les pays européens, l’ensemble de ces chantiers représente donc des possibilités extraordinaires pour les ingénieurs du Royaume», a justement précisé Mourad Cherif. De son côté, Pr Abdelhak Ambari prône le modèle Ensam en guise de pistes de formation des ingénieurs au Maroc.
«Ils doivent être pragmatiques, polyvalents, dotés de hautes compétences techniques mais aussi soucieux des enjeux sociétaux actuels et futurs. A côté des hard skills, les soft skills sont devenues essentielles», affirme le professeur. Il est clair que compte tenu des nouvelles exigences nationales et internationales, un nouveau profil d’ingénieur se profile à l’horizon et il s’agit de ne pas rater le coche ni dans le contenu pédagogique ni dans son approche purement marketing.
C’est bien dans ce sens que Nicolas Simonin affirmera à l’occasion que «l’ingénieur se doit désormais d’être un fédérateur de compétences, capable de faire travailler ensemble différents profils. Les efforts qu’un ingénieur déploie pour parvenir à créer une équipe efficace représentent un tiers de l’énergie qu’il va dépenser au quotidien».
L’homme sait de quoi il parle puisque Jacobs Engineering SA
recrute plusieurs centaines d’ingénieurs par an ! Même son de cloche chez
Mohamed Filali qui a indiqué qu’«un
ingénieur doit aujourd’hui être en mesure de travailler dans tous les domaines,
parce que l’adaptabilité est devenue la clé». Les faits sont là, la
mondialisation aussi !
Structure de l’Ecole d’ingénierie Parcours Grande Ecole Bac+5
CPI • Génie informatique • Génie mécanique Génie civil Génie industriel Génie électrique CPGE : Classes préparatoires aux grandes écoles d’ingénieurs marocaines et françaises Licences INTIC (Bac+3) : Ingénierie des Nouvelles technologies de l’information et de la communication. MIAGE (Bac+5) : Méthodes informatiques appliquées à la gestion. L’approche pédagogique • Ouverture internationale • Semestre d’échanges à l’international • Travaux pratiques dans les centres d’excellence du réseau • Intervenants internationaux• Enseignements des langues étrangères obligatoires • Innovation continue • Célérité dans l’actualisation des programmes • Laboratoires et équipements aux standards internationaux • Benchmarking des programmes
•
Insertion professionnelle• Implication des professionnels en amont, aval et
pendant le • Rencontres école-entreprise • Développement des softs skills, capacités managériales à travers les modules de gestion • Développement du leadership, fair-play et engagement social. |
Billet: Avec de l’humour L’entreprise est l’endroit de prédilection des rumeurs, des échanges intellectuels mais aussi de la joie et de la bonne humeur. Il est clair que l’humour ne se partagera qu’entre collègues suffisamment proches. Une chose est toutefois sûre : l’humour est utile pour la bonne marche de l’entreprise. Il en va de la motivation du salarié et donc de sa rentabilité. Le manager qui fait preuve d’humour fera passer plus facilement les décisions importantes. Il devra toutefois agir avec tact au risque de se faire passer pour une personne sans état d’âme. Gare cependant aux personnes susceptibles qui penseront que leur boss se paie leur tête !
Le
bon manager saura faire la différence et dosera son humour s’il se sent mal
interprété. Au contraire si cet ingrédient redonne de la joie au travail
alors il devra l’utiliser sans parcimonie et inviter les responsables à en
faire autant avec leur équipe. L’humour contribuant à la santé, le management
moderne devra en tenir compte dans ses sessions coaching au bénéfice des
cadres de l’entreprise. Combien sont restés encore dans leur poste sans amélioration matérielle pour des raisons évidentes d’ambiance joyeuse ! Il est clair qu’avec le nombre d’heures passées au travail et le stress guettant les neurones de tout à chacun, une dose d’humour n’est jamais de trop. Et le manager qui saura faire de cet ingrédient une force dans ses équipes aura gagné en grande partie la bataille. Face à une compétition de plus en plus acerbe, l’humour ne servira qu’à décompresser pour mieux recharger les batteries… Car l’humour est une thérapie et c’est prouvé scientifiquement. Les managers qui le voient d’un mauvais œil n’ont rien compris au management… |
SOURCE WEB Par Aujourd’hui Le Maroc
Tags : Le Maroc compte dix fois moins d’ingénieurs par habitant que les pays européens- l’Université Internationale de Casablanca (UIC) pour inaugurer l’Ecole d’ingénierie en son sein -Les ambitions de l’université sont réelles. «Former des ingénieurs managers immédiatement opérationnels avec un fort esprit d’entreprise», ce sont les propos du Pr Abdelilah Esmili- L’Ecole d’Ingénierie propose, en effet, le parcours d’une grande école pluridisciplinaire d’ingénieurs Bac+5 avec des classes préparatoires intégrées-Le rôle de l’UIC est de former des ingénieurs capables d’accompagner le Maroc dans tous ses grands chantiers, notamment le Plan Maroc Vert, le Plan Maroc Numeric, le Programme national de formation de 10.000 ingénieurs par an, etc- Il est clair que compte tenu des nouvelles exigences nationales et internationales, un nouveau profil d’ingénieur se profile à l’horizon- Les efforts qu’un ingénieur déploie pour parvenir à créer une équipe efficace représentent un tiers de l’énergie qu’il va dépenser au quotidien- un ingénieur doit aujourd’hui être en mesure de travailler dans tous les domaines, parce que l’adaptabilité est devenue la clé- l’humour est une thérapie et c’est prouvé scientifiquement. Les managers qui le voient d’un mauvais œil n’ont rien compris au management-