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Présentation Région de Guelmim-Es-Smara

Présentation  Région de Guelmim-Es-Smara

Introduction

La région de Guelmim-Es-smara, s'étend sur une superficie totale qui dépasse 134.000 km2, et occupe ainsi le 2ème rang au niveau des régions du royaume. Son territoire peut être scindé en trois grandes zones géographiques: Une zone de montagnes qui forme le prolongement de l'anti atlas au nord et nord est, une zone semi désertique au centre qui est constituée de plaines que traverse des hauteurs à faible altitude et une zone désertique au sud.

La région comprend 5 provinces, 60 communes urbaines et rurales et 11 cercles administratifs

La répartition géographique de la population, laisse apparaître une forte concentration le long des grands axes routiers, qui peut atteindre les 80%. Les caractéristiques démographiques à relever concernent surtout la forte proportion des enfants et des jeunes, le taux élevé d'analphabétisme (55%) notamment chez les femmes et des taux relativement normaux de l'activité économique.

La population actuelle de la région, est estimée à 405.000 habitants suite à un taux d'accroissement annuel moyen de l'ordre de 1,6%. L'évolution démographique concerne surtout les villes avec une stagnation relative des effectifs des ruraux dont la tendance est à la baisse surtout pour les zones sahariennes.

 1-2- SECTEURS PRODUCTIFS

1SECTEURS PRODUCTIFS

1-2-1- Agriculture

L'agriculture est considérée comme l'un des piliers économiques de la région dont la population est traditionnellement, formée d'agriculteurs et d'éleveurs. Les provinces de Guelmim et de Tata, concentrent la majorité des potentialités agricoles de la région, qui restent limitées pour les autres provinces à cause des conditions climatiques très rudes. Les procédés d'exploitation agricoles, se diversifient sur le territoire de la région où coexistent le bourre, le fait et l’irriguer. L'agriculture reste, cependant, tributaire des précipitations et des aléas climatiques, pour pouvoir assurer un rendement qui ne permet guère de satisfaire les besoins locaux. Le reste du territoire, offre d'immenses terrains de parcours ce qui favorise l'élevage. La culture céréalière prédomine à côté de spéculations fougères, maraîchères ou d'arboriculture. Les cultures maraîchères, se pratiquent dans des zones irriguées de Guelmim ou TaTa, qui offrent surtout des oasis à ressources hydriques importantes où des essais de modernisation du secteur, simulés dans des fermes et exploitations pilotes.

Le mode d'exploitation qui prédomine, ainsi que les rendements que permet le maraîchage, traduisent les handicaps que connaît toute perspective de modernisation du secteur agricole afin de le diriger vers des marchés qui dépassent en envergure, le marché local. L'olivier et le palmier dattier, forment l'essentiel des arbres fruitiers en production sur le territoire de la région. D’autres espèces se trouvent dans les exploitations dites modernes. 186 La production des dattes, constitue le principal atout de la région. Les oasis et les palmeraies, offrent les superficies les plus denses surtout pour la province de Tata. 1-2-2- Elevage

L'élevage est l'un des secteurs d'activité reconnus traditionnellement aux habitants de la région.l'élevage dominant est de type extensif et transhumant, au vu des conditions climatiques et de l'immensité des terrains de parcours. Les caprins et ovins, forment l'ossature des troupeaux des éleveurs de la région dont la structure, laisse apparaître la dominance des éleveurs propriétaires de bétail de petite taille. Forêts La région dispose d’un couvert forestier important et diversifié surtout dans les provinces d'Assa-Zag et de Es- Smara. Cette dernière, abrite une superficie formée d’espèces rares, ce qui lui permet de jouer un double rôle écologique et touristique. Le couvert végétal est caractérisé par sa densité dans les zones situées au nord et à l'est, il est épars dans les zones désertiques. Les forêts naturelles constituent l'ossature du couvert existant, tant les conditions climatiques, ne permettent guère de faire aboutir les opérations de reboisement. Les essences de type saharien, dominent la couverture forestière de la région, grâce à leur aptitude à résister aux conditions climatiques très rudes. La production forestière en bois d'oeuvre, est très limitée pour la région et le couvert végétal est ainsi principalement destiné à l'élevage. Pêche maritime La région recèle d'importantes potentialités halieutiques qui font de la pêche maritime, l’un des secteurs clés. L'étendue de la zone littorale ainsi que les équipements et avantages offerts par le port de Tan-Tan, ont drainé grand nombre d'investisseurs intéressés par le secteur. Le port de Tan-Tan, joue les premiers rôles au niveau national surtout comme port sardinier. Les quantités débarquées y connaissent une évolution remarquée d'année en année et une diversification des espèces qui forment les captures. Le reste du littoral de la région, connaît la pratique d'une pêche artisanale tournée vers l'autoconsommation et accessoirement vers les marchés locaux.

Mines La région recèle d'importants indices miniers dont surtout le zircon, le titane, l'or, le marbre ainsi que la matière première des carrières de gravier. Les trois minerais cités en premier, restent cependant les seuls à pouvoir jeter les bases d'une exploitation industrielle. La région nourrit beaucoup d'espoirs sur les rendements des dits minerais qui font ou feront l'objet d'exploitation par des investisseurs. D'autres indices sont autorisés à la prospection et à l'extraction sans pour autant arriver au stade d'exploitation à cause de la faiblesse des rendements y afférents.

Industrie L'activité industrielle en exploitation sur le territoire de la région, concerne surtout les secteurs de l'agriculture, des pêches maritimes, des bâtiments et des travaux publics. Les 13 unités opérationnelles se concentrent dans les provinces de Guelmim et de Tan- Tan. Ce dernier en regroupe environ 70%. La région connaît aussi, la réalisation effective de plusieurs zones industrielles et prospective de zones d'activités économiques, dans le souci de polariser l'investissement et de bâtir une économie tournée vers l'industrialisation.

1-2-9- Artisanat

L'artisanat est un secteur qui a marqué la population locale qui dans sa transhumance, a toujours confectionné les outils et accessoires de la vie quotidienne. Le secteur a évolué en connaissant des améliorations apportées progressivement aux produits afin de répondre à la demande tout en sauvegardant l'empreinte originale des artisans locaux. Des centres d'apprentissage, ont ainsi vu le jour à travers les villes de la région, tout comme les ensembles artisanaux. Le mouvement associatif et coopératif, a également été encouragé pour organiser au mieux le secteur et ses rendements. La région compte 15 coopératives de 453 artisans et des centres de formation de 466 apprentis. Les principales activités d'artisanat d'art, concernent le travail du bois, des peaux, de l'argent, de la laine et des poils de chameaux. D'autres métiers sont également à relever dans le domaine de l'artisanat utilitaire, pour satisfaire les besoins d'une population croissante. Tourisme

Le tourisme forme le dixième secteur d’intérêt économique pour la région au vu de ses potentialités naturelles immenses. Les touristiques à exploiter sont variables: le balnéaire, le thermalisme, le saharien, le culturel, l'aventure et la découverte, le spéléologique, l'écotourisme. Ces produits font de la région, le prolongement naturel du tourisme reconnu aux grands pôles nationaux tels Agadir et Ouarzazate. Ceci a limité la promotion du tourisme de séjour dans la région ce qui a affecté la structure et l'envergure des unités d'accueil, qu'on y trouve. L'infrastructure d'accueil qui existe à travers la région, est assez limitée une fois comparée aux atouts disponibles. Les visiteurs sont formés dans leur majorité, de touristes nationaux passagers puis par ceux provenant de marchés émetteurs traditionnellement reconnus au tourisme national.

Transport aérien

La région dispose de trois équipements aéroportuaires situés à Guelmim, Es smara et à Tan-Tan, avec prochainement un quatrième à Tata. Les installations existantes, souffrent de la faiblesse des effectifs de voyageurs malgré le besoin déclaré en aéroport régional qui puisse servir les touristes et les investisseurs potentiels.

Transport maritime Malgré sa vocation initiale de port de pêche, le port de Tan-Tan assure également une fonction de commerce, de cabotage ou d’exportation. Les hydrocarbures constituent l'essentiel des produits débarqués, alors que l'exportation concerne la production des unités de traitement des produits de mer, qui sont situées dans l'enceinte du port. Le port de Tarfaya ayant ouvert une ligne avec les Iles Canaries il est permis de penser aux potentialités de convergences qui se dessinent pour la région.

SOURCE : WEB