Ateliers du cinema
Il y a vingt ans, ici, il n\'y avait rien : seulement beaucoup de chameaux et la pauvreté partout, explique un habitant, maintenant ça roule, grâce au cinéma…” En 1897, c’est Louis Lumière qui, en pionnier, installa sa caméra au Maroc et en ramena le Chevalier marocain. Dix ans plus tard, un opérateur algérois, Félix Mesguich, est sur place pour “ couvrir l’actualité ”. Une fiction suivit, mais pendant les cinquante ans à venir l’histoire du septième art au Maroc se confondra avec le fait colonial. D\'après Farid Boughedir, cinéaste tunisien, entre 1911 et 1962, deux cents dix films de longs-métrages ont été tournés au Maghreb. Sur un autre plan, et à titre anecdotique, Orson Welles a présenté, le 10 mars 1950, son film Othello au Festival de Cannes au nom du Maroc. Cette reconnaissance envers un pays qu’il a aimé fut récompensée par la palme d’or. <br> • Il y a vingt ans, ici, il n\'y avait rien : seulement beaucoup de chameaux et la pauvreté partout, explique un habitant, maintenant ça roule, grâce au cinéma…” En 1897, c’est Louis Lumière qui, en pionnier, installa sa caméra au Maroc et en ramena le Chevalier marocain. Dix ans plus tard, un opérateur algérois, Félix Mesguich, est sur place pour “ couvrir l’actualité ”. Une fiction suivit, mais pendant les cinquante ans à venir l’histoire du septième art au Maroc se confondra avec le fait colonial. D\'après Farid Boughedir, cinéaste tunisien, entre 1911 et 1962, deux cents dix films de longs-métrages ont été tournés au Maghreb. Sur un autre plan, et à titre anecdotique, Orson Welles a présenté, le 10 mars 1950, son film Othello au Festival de Cannes au nom du Maroc. Cette reconnaissance envers un pays qu’il a aimé fut récompensée par la palme d’or.