Marrakech Les économistes marocains au chevet de l’économie verte
La démarche du Maroc d’ériger les énergies renouvelables en tant que secteur prioritaire a été saluée par les conférenciers.
Le Forum des économistes marocains (FEM) a tenu, les 19 et 20 mars à
Marrakech, ses septièmes journées scientifiques internationales sous le
signe «Économie verte, croissance et développement : état des lieux et
perspectives».
Initiée par la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales relevant de l’Université Cadi Ayyad de la Cité ocre (UCAM), et le Groupe de recherche en management et ingénierie de développement (GREMID), les journées scientifiques du FEM avaient pour but de sensibiliser à l’importance empirique et théorique de l’économie verte.
Le constat qui s’est dégagé des différentes interventions est que
l’économie verte constitue un levier de croissance considérable de par
son rôle de premier plan dans la réalisation du développement durable et
de l’essor économique.
«Le développement de l’économie verte passe nécessairement par le
recours à la contrainte environnementale en tant que levier de
développement socio-économique», ont précisé les participants qui ont
mis l’accent sur la nécessité pour les entreprises nationales d’intégrer
désormais le concept de l’économie verte dans leur business plan. Selon
le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE),
«L’économie verte ne consiste pas à étouffer la croissance et la
prospérité, mais à se reconnecter à la véritable richesse et à
réinvestir dans le capital naturel au lieu de l’exploiter». Investir
2% du PIB mondial dans 10 secteurs clés de l’économie verte permettrait
de réduire les émissions de carbone et la pauvreté dans le monde sans
altérer la croissance économique.
Les projections du PNUE font aussi ressortir un taux de croissance
économique mondial d’environ 2,5% entre 2030 et 2050 dans le cas d’une
économie verte, contre 1,5 à 2% en cas de statu quo. Les conférenciers
ont, d’autre part, mis en évidence les abondantes ressources
d’énergies renouvelables dont regorge le Maroc et qui font du Royaume
l’un des pays les plus avancés en matière de stratégies énergétiques.
Le débat durant ces deux journées a porté sur des sujets aussi divers que «L’évolution
des cadres théoriques et institutionnels de l’économie verte»,
«L’industrie verte et éco-industrie», «Énergies renouvelables,
transition et efficacité énergétique», «Innovation, développement et
diffusion des technologies vertes», «Pratiques environnementales et
gestion durable», «Pratiques entrepreunariales liées à l’économie verte»
et «Agriculture biologique, gestion des forêts et économie de la
biodiversité».
23 mars 2015 - 16h42
SOURCE WEB Par Mokhtar Grioute, LE MATIN
Tags : les énergies renouvelables en tant que secteur prioritaire- Forum
des économistes marocains (FEM)- l’Université Cadi Ayyad de la Cité
ocre (UCAM)- Groupe de recherche en management et ingénierie de
développement (GREMID)- l’importance empirique et théorique de
l’économie verte- Programme des Nations unies pour l’environnement
(PNUE)- L’économie verte ne consiste pas à étouffer la croissance et la
prospérité, mais à se reconnecter à la véritable richesse et à
réinvestir dans le capital naturel au lieu de l’exploiter- mise en
évidence les abondantes ressources d’énergies renouvelables dont regorge
le Maroc et qui font du Royaume l’un des pays les plus avancés en
matière de stratégies énergétiques-L’évolution des cadres théoriques et
institutionnels de l’économie verte- L’industrie verte et éco industrie-
Énergies renouvelables, transition et efficacité énergétique-
Innovation, développement et diffusion des technologies vertes-
Pratiques environnementales et gestion durable-Pratiques
entrepreunariales liées à l’économie verte- Agriculture biologique,
gestion des forêts et économie de la biodiversité-