Guelmim – Oasis de Tighmert - Protéger une oasis en créant un bain communautaire à l’énergie solaire
- Association Qafila
L'utilisation massive des palmes et des arbres des oasis pour le chauffage de l'eau représente un risque important pour la sauvegarde de ces sites. La construction d'un hammam communautaire exploitant l'énergie solaire va contribuer à protéger la palmeraie de l'une des communes de la région de Guelmin Es Smara, au sud du Maroc.
Fiche signalétique
• Identité : Association Qafila - Lieu : Tighmert, commune d'Asrir
• Parrain : Ahmed Khattabi, Amendis
• Dotation : 40 000 euros Comité du 30 mars 2010
Au Sahara, les oasis sont sources de vie. C'est là que s'installent les populations et que les activités économiques et touristiques se développent. La survie de la faune et de la flore locales en dépend également.
Ces oasis sont pourtant menacées, notamment par l'utilisation du bois des palmiers pour chauffer l'eau et l'amener à la température requise pour les bains traditionnels. Une pratique courante, faute d'autres solutions. A Tighmert, village qui dépend de la commune d'Asrir dans le Sud du Maroc, la préservation de la palmeraie est devenue une priorité, dans le cadre d'un projet qui allie respect de l'environnement et soutien aux populations locales. Irrigation, écoles, chantiers de voierie, travaux sur les cultures... Depuis de nombreuses années, l'association Qafila multiplie les actions culturelles, sociales et environnementales dans cette région. Aujourd'hui, elle construit un hammam communautaire. En privilégiant l'énergie solaire, elle va réduire considérablement les prélèvements de bois de feu auxquels sont contraints les 200 familles résidentes de la palmeraie. Moins loin, moins cher et plus respectueux de l'environnement Avec ce hammam installé sur place, les habitants du village n'auront plus à chauffer l'eau pour le bain. Ils ne dépenseront plus des sommes importantes pour payer le transport vers les hammams les plus proches. Les 260 élèves internes du lycée de la région pourront également y avoir accès, leur internat étant dépourvu de douches. Les bénéfices tirés de la fréquentation du hammam seront réinvestis pour développer d'autres activités de protection de l'environnement. En outre, cette construction servira de test pour dupliquer l'utilisation de chaudières améliorées et de l'énergie solaire dans cette région désertique. Le budget du projet, soutenu par les acteurs et pouvoirs publics locaux, est en partie couvert par le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). LaFondation Veolia Environnement participe pour sa part au financement du puits, des plaques solaires et des installations de réutilisation de l'eau. Afin de recréer une oasis... vraiment verte.
Source : web VEOLIA ENVIRONNEMENT