Les recettes de l’ONMT pour développer le tourisme au Maroc
Environ 350 000 touristes viennent en croisière chaque
année.
Le ministère du tourisme et l’ONMT viennent
de dévoiler leurs projets à venir.
Tourisme de croisière, label Maroc et salon du tourisme ont
été évoqués lors du conseil
d’administration de l’Office national marocain du tourisme (ONMT) qui s’est
tenu le 7 juillet.
Le ministre du
Tourisme Lahcen Haddad, qui a présidé
l’événement, a annoncé le développement de la « marque Maroc » pour
diffuser une image uniforme du pays à l’étranger. L’association marocaine du
marketing et de la communication (AMMC) qui travaille sur le projet s’inspire
de ce que la Turquie, l’Espagne ou la Grande-Bretagne ont mis en place. « Pour
l’aspect touristique du label, l’idée est que les étrangers puissent identifier
le Maroc en quelques mots, en quelques images », nous explique Khalid
Baddou, président de l’association qui prévoit de réaliser une étude de
perception du pays au niveau national et international.
Développer le tourisme de croisière
L’accent a aussi été mis sur le développement du tourisme
de croisière qui concerne pour le moment entre 350 000 et 400 000 touristes par
an. Des chiffres bas en comparaison à d’autres pays méditerranéens : « Le
terminal de la Goulette en Tunisie accueille déjà pas moins de 500 000
visiteurs et plus de 600 000 sont prévus pour l’année 2014 », assure
Yassine Oujaoura, d’Alizés Travel, spécialiste des croisières. Le développement
de ce secteur nécessite la construction de nouveaux équipements. « Que
ce soit pour Casablanca, Tanger ou Agadir, les ports marocains manquent
d’infrastructures », explique Yassine Oujaoura. Il prend l’exemple de
Casablanca qui selon lui doit être plus qu’une simple escale : « Il
faut que les touristes puissent embarquer de Casablanca après un séjour au
Maroc ou débarquer à Casablanca et enchaîner avec un séjour avant de prendre
l’avion. Or, pour assurer ce genre de prestations, il faut avoir une
infrastructure convenable, chose qui n’est pas le cas en l’absence d’une gare
maritime en bonne et due forme avec un terminal passagers digne de ce nom. »
Des hôteliers qui ne paient pas leur taxe
Le CA a également acté l’organisation d’un salon du
tourisme, organisé à Casablanca ou à Marrakech, et la création d’une délégation
à Abidjan, en Côte d’Ivoire, pour toucher davantage le continent africain.
Mais l’événement était aussi l’occasion de tirer la
sonnette d’alarme sur les hôteliers qui paient leur taxe de promotion touristique (TPT) en retard. « Certains
hôtels accusent des retards de paiement de 2 à 3 ans », a précisé le
ministre. « Il se peut que certains hôtels en difficulté paient en
retard mais on ne peut pas généraliser. La majorité, plus de 90 % à mon avis,
paient sans retard », affirme Abdelaziz
Samim, directeur de la Fédération nationale de l’industrie hôtelière. Autre
problème : des établissements sous-estiment leur nombre de nuitées lors de
leur déclaration. Alors que l’ONMT demande des sanctions, le ministre a assuré
se pencher sur le dossier avec son homologue du ministère des Finances.
9 juillet_SOURCE WEB Par Par Pauline Chambost Tel Quel
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(TPT)- Abdelaziz Samim, directeur de la Fédération nationale de l’industrie
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