#MAROC_promotion_des_valeurs_de_la_tolérance: André Azoulay souligne «l’initiative pionnière et visionnaire» de Sa Majesté le Roi consistant à enseigner l’histoire du Judaïsme marocain «qui a désormai
Le gouvernement, les régions et la société civile s’engagent à agir de concert pour la promotion des valeurs de la tolérance et du vivre ensemble dans l’école marocaine
Le Conseiller de S.M. le Roi et président-fondateur de l’Association Essaouira-Mogador, André Azoulay, et le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Saaïd Amzazi, ont présidé samedi à Béni Mellal la cérémonie de création du premier club du dialogue et de la coexistence à Béni Mellal-Khénifra. Ce club a été créé au sein du collège Ahmed Saoumaï et du lycée qualifiant Ibn Sina dans une cérémonie marquée par la présence du wali de la région de Béni Mellal-Khénifra et de plusieurs autorités civiles et militaires et acteurs de la société civile.
La création de ce premier club au niveau de la région Béni Mellal-Khénifra s’inscrit dans le cadre de l’activation de la convention, signée, samedi entre l’AREF de Béni Mellal-Khénifra, le Centre d’études et de recherches sur le droit hébraïque au Maroc et l’Association Essaouira Mogador pour la promotion des valeurs de tolérance, de diversité et de coexistence au sein des établissements scolaires de la région.
Paraphée par André Azoulay, le directeur de l’AREF de Béni Mellal-Khénifra, Moustafa Slifani, et Abdellah Ouzitane, président-fondateur du Centre des études et de recherches sur le droit hébraïque, cette convention ambitionne d’établir un cadre général de coopération et de partenariat entre les trois parties afin de renforcer et développer les capacités et les rôles éducatifs, culturels et civiques de l’école marocaine, promouvoir la culture de la citoyenneté et du civisme en milieu scolaire, en plus de la promotion de la culture de la tolérance et du vivre-ensemble à travers la mise en place de clubs de tolérance et de coexistence dans les établissements d’enseignement. Elle vise également à inculquer aux jeunes la culture de la tolérance, de l’acceptation de la différence et de la coexistence en rejetant toutes les formes de violence et d’extrémisme, et à élaborer des programmes et des activités de sensibilisation dans le domaine de l’éducation à la citoyenneté et du civisme, en plus d’adopter une communication constructive à l’endroit des élèves et du personnel pédagogique et administratif.
MM. Azoulay et Amzazi et la délégation les accompagnants ont pris connaissance des différentes activités initiées par ce club inédit au niveau de la région prônant la riche histoire du judaïsme au Maroc et commémorant la mémoire commune judéo-marocaine si séculaire dans la région de Béni Mellal-Khénifra. Les élèves membres du club ont fourni des explications sur des œuvres plastiques qu’ils ont réalisées sur des thèmes liés à la tolérance, la coexistence et la diversité et mettant en vedette le Royaume en tant qu’exception dans le monde ayant érigé la composante hébraïque en tant que l’un des affluents de l’identité marocaine. La délégation a été, de même, informée de certaines activités éducatives, littéraires et artistiques de ces élèves, qui ont présenté une pièce musicale et une autre théâtrale sur les valeurs de coexistence et de tolérance, lesquels élèves ont été gratifiés d’une véritable ovation par la délégation et l’ensemble des personnes présentes.
Plus tôt dans la journée, MM. Azoulay et Amzazi ont donné le coup d’envoi des rencontres régionales de coordination et de suivi des projets stratégiques de la loi-cadre 51.17 relative au système éducatif. Les membres de la délégation se sont recueillis par la suite sur la tombe des défunts Rabi Chlomo Ammar dont la tombe est située à côté des jardins du site de Aïn Asserdoune, classé patrimoine national depuis 1947, et de feu Rabbi Daoud Benyamin, enseveli pas très loin de la fameuse avenue Tamgnount et ses ruelles, témoignant de l’histoire des Juifs marocains ayant habité ces lieux durant de longues années et qui ont forgé le bon voisinage et les valeurs de la cohabitation et du vivre-ensemble tels qu’ils sont connus et reconnus par le Royaume. Rappelons que la région de Béni Mellal-Khénifra a constitué pendant longtemps un haut lieu d’histoire, de culture et de mémoire judéo-marocaine. Une région singulière et exemplaire ayant réuni pendant des siècles juifs et musulmans autour de l’amour de la patrie dans plusieurs zones, comme Demnate, Bzou, Kasbat Tadla, Bejaad et Béni Mellal.
André Azoulay souligne «l’initiative pionnière et visionnaire» de S.M. le Roi permettant d’enseigner l’histoire du Judaïsme marocain «qui a désormais sa place dans notre système éducatif»
«D’Essaouira à Béni Mellal et de Béni Mellal aux autres régions du Maroc, la voie est désormais ouverte à un partenariat de la nouvelle génération pour ancrer et partager avec le plus grand nombre les enseignements et la centralité de nos diversités culturelles, spirituelles et mémorielles», a affirmé, samedi à Béni Mellal, André Azoulay. S’exprimant à l’occasion de la signature d’une convention scellant un partenariat inédit entre la région de Béni Mellal-Khénifra, l’Académie régionale de l’éducation et de la formation, l’Association Essaouira-Mogador et le Centre de recherches sur le droit hébraïque au Maroc, le Conseiller de S.M. le Roi et président-fondateur de l’Association Essaouira-Mogador a mis en relief «le caractère pionnier et exemplaire de cette convention qui associe pour le même objectif les élus, le ministère de l’Éducation nationale et la société civile». «Il s’agit d’un véritable tournant qui donne corps et réalité au Momentum historique que vit le Maroc qui a choisi de reconnaître, enseigner et promouvoir la profondeur et la légitimité de nos histoires additionnées et de nos mémoires mêlées», a ajouté M. Azoulay avant de souligner l’exceptionnel impact national, régional et international de la présence historique et emblématique de S.M. le Roi à Bayt Dakira le jour de son inauguration, le 15 janvier 2020 à Essaouira. «C’est dans la même perspective et la même dynamique incarnées et portées par S.M. le Roi qu’il faut contextualiser l’initiative pionnière et visionnaire de notre Souverain avec la mise en place des curricula scolaires qui enseignent l’histoire du Judaïsme marocain qui a désormais sa place dans notre système éducatif», a encore déclaré M. Azoulay en rappelant que depuis le début du mois de février, plus d’une centaine de Clubs du dialogue et de la coexistence ont été créés à Essaouira et «que c’est la même dynamique qui prend son élan aujourd’hui à Béni Mellal». «Il nous revient maintenant de prendre la juste mesure de cet engagement volontariste, enthousiaste et citoyen de nos lycéens et collégiens pour cette nouvelle marche marocaine saluée tout autour de nous», a conclu M. Azoulay en rappelant que cette «École marocaine de l’art de vivre-ensemble trouve toute sa force, son éclat et sa profondeur, alors que fleurissent ailleurs le repli, la culture du déni et l’archaïsme de la fracture».
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Système éducatif
Lancement à Béni Mellal des rencontres régionales de coordination et de suivi des projets stratégiques de la loi-cadre 51.17
Le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Saaïd Amzazi, a donné, samedi à Béni Mellal, le coup d’envoi des rencontres régionales de coordination et de suivi des projets stratégiques de la loi-cadre 51.17 relative au système éducatif. Ainsi, la première réunion de coordination régionale, faisant partie d’une série de rencontres qui seront organisées à travers l’ensemble des régions du Royaume, a été tenue à Béni Mellal, en présence notamment du ministre délégué chargé de l’Enseignement supérieur et la recherche scientifique, Driss Ouaouicha.
Ces rencontres de coordination avec les autorités locales seront organisées en partenariat avec les Académies régionales de l’éducation et de la formation (AREF) dans le but de suivre le processus de mise en œuvre des projets stratégiques de la loi-cadre 51.17 aux niveaux régional, provincial et local. Elles visent à renforcer la mobilisation et la communication avec les acteurs régionaux et les partenaires du système éducatif pour consolider leur adhésion au processus de réforme en cours, partant du fait que la question de l’éducation est une affaire de société qui nécessite la collaboration de toutes les parties prenantes en vue d’atteindre les objectifs escomptés dans ce domaine.
La première rencontre de Béni Mellal a été marquée par la présence du Conseiller de S.M. le Roi et président-fondateur de l’Association Essaouira-Mogador, André Azoulay, des secrétaires généraux des départements de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur, des gouverneurs des provinces de la région et des directeurs provinciaux de l’Éducation ationale.
Au cours de cette rencontre, Mustafa Slifani, directeur de l’AREF de Béni Mellal-Khénifra, a donné un exposé dans lequel il a mis en avant les différentes dispositions de la loi-cadre 51-17, déclinées à travers un portefeuille de projets, ainsi que la méthodologie adoptée pour leur mise en œuvre au niveau régional, en plus du plan d’action de l’Académie pour l’activation de ces dispositions.
Saaïd Amzazi : La mobilisation collective, défi majeur pour réussir la réforme du système éducatif
La mobilisation collective des différents acteurs et partenaires aux niveaux régional, provincial et local est un défi majeur à relever aujourd’hui pour réussir les projets stratégiques de la réforme du système de l’éducation et de la formation, a indiqué, samedi à Béni Mellal, le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saaïd Amzazi. Ce défi requiert la création des conditions optimales de la mise en œuvre des projets stratégiques nationaux dans le domaine de l’éducation, à leur tête la mobilisation collective des différents acteurs et partenaires aux niveaux régional, provincial et local, en harmonie avec les dispositions de l’article 6 de la loi-cadre 51-17 relative au système de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique qui fait de la réalisation des objectifs de la réforme une priorité nationale pressante et une responsabilité commune, a affirmé M. Amzazi lors d’une rencontre régionale de concertation avec les autorités locales autour des projets stratégiques en matière d’éducation. Lors de cette rencontre, à laquelle a pris part le Conseiller de S.M. le Roi André Azoulay, le ministre délégué à l’Enseignement supérieur et la recherche scientifique, Driss Ouaouicha, le wali de la région Béni Mellal-Khénifra, Khatib El Hebil, et les gouverneurs des provinces de la région, M. Amzazi a souligné que cette réunion marque le lancement des rencontres régionales de concertation qui auront lieu dans les différentes régions du Royaume avec les autorités locales autour des projets stratégiques de la réforme de l’enseignement.
Signature d’une convention pour le développement des rôles éducatif, culturel et civique de l’école marocaine
Une convention de partenariat pour le développement des capacités et des rôles éducatifs, culturels et civiques de l’école marocaine a été signée, samedi à Béni Mellal, entre l’Association Essaouira-Mogador, l’Académie régionale de l’éducation et de la formation (AREF) de Béni Mellal-Khénifra et le Centre d’études et de recherches Abraham Zagouri sur le droit hébraïque au Maroc. Signée par le Conseiller de S.M. le Roi et président-fondateur de l’Association Essaouira-Mogador, André Azoulay, le directeur de l’AREF de Béni Mellal-Khénifra, Moustafa Slifani, et Abdellah Ouzitane, président-fondateur du Centre des études et de recherches sur le droit hébraïque, cette convention vise à établir un cadre général de coopération et de partenariat entre les trois parties afin de renforcer et développer les capacités et les rôles éducatifs, culturels et civiques de l’école marocaine, promouvoir la culture de la citoyenneté et du civisme en milieu scolaire en plus de la promotion de la culture de la tolérance et du vivre-ensemble à travers la mise en place de clubs de tolérance et de coexistence dans les établissements d’enseignement. Cette convention a été signée en marge du lancement, à Béni Mellal, des rencontres régionales de coordination et de suivi des projets stratégiques de la cadre de la loi-cadre 51-17, relative à la réforme du système éducatif et d’enseignement. La signature cette convention a eu lieu en présence du ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Saaïd Amzazi, du ministre délégué chargé de l’Enseignement supérieur et la recherche scientifique, Driss Ouaouicha, des secrétaires généraux des départements de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur, des gouverneurs des provinces de la région, et des directeurs provinciaux de l’Éducation nationale. En vertu de cette convention, les trois parties s’engagent à œuvrer ensemble pour établir un partenariat fructueux en vue de renforcer et de développer les capacités et les rôles éducatifs, culturels et civiques de l’école marocaine, et à promouvoir la culture de la citoyenneté et du civisme en milieu scolaire. Elle ambitionne également d’inculquer aux jeunes la culture de la tolérance, de la différence et de la coexistence en rejetant toutes les formes de violence et d’extrémisme, et à élaborer des programmes et des activités de sensibilisation dans le domaine de l’éducation à la citoyenneté et du civisme en plus d’adopter une communication constructive à l’endroit des élèves et du personnel pédagogique et administratif.
Cette convention repose sur les fondements et les principes de la vision stratégique de la réforme 2015-2030 qui souligne l’impératif de faire de l’éducation aux valeurs démocratiques, à la citoyenneté active et au civisme un choix stratégique indispensable, et de permettre aux générations montantes d’acquérir les valeurs, les connaissances et les compétences à même de leur permettre une meilleure insertion dans la vie sociale active et d’enrichir la société avec des personnes qualifiées et des citoyens capables de contribuer à l’édification d’une nation fondée sur la civilisation marocaine authentique, le patriotisme et les valeurs des droits de l’Homme. Elle s’inscrit dans le cadre des projets du ministère de l’Éducation nationale visant à renforcer l’ouverture des établissements d’enseignement sur leur environnement socioculturel et aux différents acteurs locaux et à en faire un pôle attractif et un espace fonctionnel confortable qui profite à tous.
Le 21/02/2021
Source web Par : le matin