Marrakech accueille les ténors du tourisme
L’Organisation mondiale du tourisme prévoit d’y tenir son 4e sommet en décembre
Objectif: réinventer ce tourisme et son développement durable
L’avenir est aux marchés urbains
Les connexions aériennes, le patrimoine et l’événementiel sont
les véritables leviers de croissance pour ce tourisme. Marrakech a
réussi son envol grâce entre autres à ces trois facteurs. Reste à améliorer la qualité de vie et sa gestion urbaine
Paris, New-York, Londres…Les villes sont des destinations touristiques importantes, attirant des dizaines de millions de visiteurs chaque année. Les flux sont importants et étalés sur une grande partie de l’année et se traduisent par un rôle économique important. Et puis à l’inverse d’un tourisme littoral où priment encore les vacances balnéaires, le tourisme urbain est un phénomène mondial où la ville est prise dans sa globalité: son projet urbain, la qualité de vie et de sa gestion urbaine, ses atouts historiques en termes de patrimoine, de paysage, d’histoire, mais aussi son écosystème culturel, scientifique, son vivre ensemble. Ce n’est donc pas pour rien que l’OMT (Organisation mondiale du tourisme) souhaite réinventer ce tourisme, son positionnement sur le marché mondial et surtout le développement durable et la gestion efficace de ses destinations urbaines compétitives. Et elle a choisi Marrakech pour y tenir son 4e sommet du 14 au 15 décembre prochain. Depuis la première édition à Istanbul (2012), Moscou (2013) et Barcelone (2014), le sommet a donné naissance à une plateforme interdisciplinaire sur laquelle beaucoup de destinations urbaines à travers le monde ont manifesté une compréhension profonde des nouveaux paradigmes du tourisme urbain et adopté une vision commune pour s’adapter au changement. Pour sa quatrième édition, le sommet s’est fixé l’objectif de dresser un tableau complet des changements intrinsèques et extrinsèques que connaît le tourisme urbain en ce qui concerne la planification, la gouvernance et les processus opérationnels. Il mettra en évidence les incidences mutuelles du développement touristique et du développement urbain dans des villes, et étudiera les moyens d’optimisation de l’expérience vécue par le visiteur tout en préservant et améliorant la qualité de vie des populations locales. En France, par exemple, le tourisme urbain est la deuxième destination de voyage après le rural. C’est aussi une forme de tourisme très rémunératrice puisque, dans l’offre marchande, le tourisme urbain représente 65 % des nuitées hôtelières.
Les villes marocaines correspondent bien à ce type de demande puisqu’elles concentrent en un seul lieu une offre d’activités très large. D’autant plus que la progression du tourisme urbain s’appuie également sur le développement des lignes aériennes «low-cost» ou de liaisons ferroviaires à grande vitesse, qui rendent accessibles rapidement et/ou à moindre coût de nombreuses destinations. L’exemple de Marrakech est assez édifiant dans ce développement. Outre les liaisons aériennes et terrestres, l’événementiel peut être un vrai levier de croissance. Les touristes urbains sont attirés par les événements urbains, comme les festivals, une vie particulière nocturne, etc. mais aussi le patrimoine. Par événement, on entend aussi bien le culturel que les grands congrès.
Le 16 août 2015SOURCE WEB Par L’économiste
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