Investissement SMIT, la locomotive de la vision 2020
Dans notre cher beau pays, il arrive rarement, très rarement même qu’un ministre, un haut fonctionnaire ou un haut responsable public, loue les qualités et les compétences avérées de ses subordonnés. Et pour cause ces génies qui nous gouvernent s’attribuent toujours tous les mérites d’un quelconque succès, aussi petit soit-il, et oublient souvent, ou presque tout le temps, de mettre en valeur ceux qui ont contribué véritablement à la réalisation d’un projet.Ceux qui travaillent dans l’ombre et qui sont pour la plupart des jeunes, restent ainsi confinés dans l’anonymat sans possibilité de promotion parce que leurs supérieurs leur font l’ombre indéfiniment.C’est pour cela qu’il faut rendre hommage au ministre du tourisme, Lahcen Haddad , même si nous sommes souvent en désaccord avec lui. Car pour une fois un ministre « ose » féliciter ses proches collaborateurs pour le bon travail qu’ils ont accompli lors de la tenue du conseil de surveillance de la Société Marocaine d’Ingénierie touristique (SMIT).«La SMIT a fait un travail important et structurant et nous nous félicitions des résultats obtenus de toute l'équipe de la société » La SMIT étant une entreprise jeune qui ne possède que 6 ans dans son compteur mais qui est devenue un outil incontournable dans la stratégie touristique nationale. Créée le 13 décembre 2007, la société tend à réaliser la stratégie du développement touristique notamment celle qui a trait à la vision 2020. Ce faisant elle a pour mission la définition, le placement, l’exécution ainsi que le suivi des projets touristiques.Tout un programme pour une société anonyme à capital public dont l’intervention commence par le diagnostic et l’étude du marché en passant par l’étude et la faisabilité technique et financière et en arrivant au montage opérationnel des projets. C’est dire que les responsables et les techniciens de la SMIT maitrisent toutes les maillons de la chaine depuis la conception du projet jusqu’à sa réalisation.Une équipe performante savamment pilotée par Imad Barrakad, un ingénieur industriel détenteur d’un DES en gestion qui a atterri dans le domaine du tourisme par la force des choses. A preuve, il a commencé sa carrière par un passage dans le Centre de Développement des Energies renouvelables( CDER). Il vira complètement à tribord quand il intègre le ministère de l’intérieur où dans la direction des collectivités locales, il va piloter avec succès un projet d’électrification rurale dans le cadre d’une coopération franco-marocaine.Comme par hasard, ce jeune technicien gestionnaire, va être « happé » par l’ONE où il inversera les rôles quand il sera en charge des relations avec les régies et les collectivités locales. C’est à partir de là qu’il aura des relations avec le département du tourisme en matière de maitrise d’énergie avant qu’il ne touche aux projets de la vision 2010 au sein du comité du plan Azur. Il sera promu directeur commercial et marketing à l’ONE avant qu’il ne soit appelé trois ans plus tard pour prendre la tête de la SMIT en 2011.Et depuis, cet homme courtois et constamment disponible mais très rigoureux dans sa gestion n’a pas cessé de changer la philosophie d’une entreprise qui a pris un élan considérable.Le mérite de ce président quarantenaire, et de son équipe, est d’autant grand qu’il a pris les commandes de la SMIT où moment où la crise économique mondiale connaissait son pic.Le budget de la SMIT qui était déjà en dessous des ambitions annoncées, n’a pas cessé d’être rétréci jusqu’à connaitre une coupe drastique dans la loi des finances de 2014 pour passer de 39,7 millions de dirhams à 19,7 millions de dirhams. Une décision surprenante d’un gouvernement qui considère le secteur du tourisme comme une priorité et la vision 2020 comme un programme vital pour le développement de notre pays.Autant dire que le gouvernement aurait pu économiser ces 20 millions dans un autre poste sachant que la SMIT est chargé justement de définir et de réaliser la stratégies du développement touristique de notre pays pour la vision 2020.Le moins que l’on puisse dire, c’est que le ministre du tourisme Lahcen Haddad a très mal défendu le budget de son département. Et pourtant il avait en main un outil précieux pour affiner sa plaidoirie en l’occurrence les bons résultats réalisés par la SMIT.Les experts de cette jeune société ont au jour d’aujourd’hui engagé 63% de l’ambition 2020 en termes de capacités litières(125000) et que 61000 des 83000 lits soit 41% des objectifs seront opérationnels entre 2013 et 2016.
Au total plus de 70 milliards de dirhams ont été engagés dans les investissements des grands projets structurants, ce qui représente 47% de l’ensemble des investissements prévus à l’horizon 2020. Une chose est certaine, Barrakad et compagnie respectent leurs prévisions et les réalisent sur le terrain du réel avec une marge d’erreur peu conséquente. En tous les cas rien que pour avoir redémarré des chantiers qui ont connu des difficultés durant des années, voire des décennies, c’est déjà un exploit.
Les mésaventures des stations du plan Azur (Saidia, Taghazout et Lixus) sont connues par tous et ont énormément altéré la stratégie du développement touristique national. Depuis quelque temps la SMIT a entamé une autre approche qui élude le promoteur unique ( Fadesa et autres) et encourage l’actionnariat de plusieurs partenaires. La SMIT a plusieurs participations dans le capital des projets structurants et accompagne de ce fait le projet de restructuration des stations balnéaires précitées.
En parallèle , elle concourt à la réalisation d’autres projets comme ceux de la cité des loisirs de Tamaouanza (Agadir), le resort du desert de Dakhla, la parc thematique Culture du Maroc à Marrakech, la station Biladi à Benslimane et la station verte Al Massira. La liste n’étant pas exhaustive, d’autant plus que les dirigeants de la SMIT comptent démarcher en 2014 au moins le même budget que l’année dernière soit 18 milliards de dirhams et ce malgré une conjoncture économique morose. Mais outre l’ingénierie touristque, la SMIT s’est retrouvée une autre vocation qui est celle de la chasse aux investisseurs qu’ils soient nationaux ou étrangers, publics ou privés. Du coup ses dirigeants ne ratent aucune occasion pour aller vendre les opportunités d’investissement dans le domaine touristque au Maroc que ce soit dans les salons, les conférences ou autres manifestations.
Le président Imad Barrakad ne quitte plus son bâton de pèlerin pour aller démarcher les investisseurs potentiels dans le monde. Pour ce faire un dispositif important a été déployé pour exécuter une politique de promotion très agressive qui les a menés à l’ITB de Berlin, l’Arabian hotel investment conference, l’Aim congress et le city scape à Dubaï, Meet the money à Los Angles, le salon Argentina à Buenos Aires et bien d’autres événements. Rien qu’en 2013, la SMIT a participé à une dizaine de salons et a organisé le Moroccan tourisme Investment avec la participation de 395 représentants de 23 pays.
Autant dire que la SMIT joue sur tous les terrains en commençant par les régions marocaines où elle a contribué à finaliser 14 contrats programmes avec les responsables locaux. L’expérience du président de la SMIT, Imad Barrakad, au département des collectivités locales du ministère de l’intérieur, lui a permis d’impliquer les acteurs locaux et de décliner ainsi la vision 2020 au niveau de la région.
Mercredi, 19 Mars 2014 10:06
SOURCE WEB Par La Vie Touristique
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