MARRAKECH TOURISME LES NOUVEAUX MARCHÉS PROMETTEURS L’ALLEMAGNE ET LA GRANDE-BRETAGNE ONT BESOIN D’UNE STRATÉGIE À PART LA DESTINATION
L’ALLEMAGNE ET LA GRANDE-BRETAGNE ONT BESOIN D’UNE STRATÉGIE À PART
LA DESTINATION RÉSISTE MAIS NE PROGRESSE POINT
En deux ans, l’hôtellerie de la région a perdu 4 points dans son taux d’occupation. Au même moment, les tarifs moyens flanchaient
SANS conteste, la première destination du Maroc a bien repris des couleurs. Hormis le mois de Ramadan, Marrakech est sur un trend haussier qui se poursuivra certainement pour le reste de l’année. La croissance, au terme du 1er semestre, a été de 24,47% par rapport à la même période de 2012, au niveau des arrivées. Ainsi, en 6 mois, ils étaient quelque145.624 touristes à opter pour la ville ocre. La hausse a également profité aux nuitées qui ont atteint les 2,8 millions. Autre indicateur au vert, le taux d’occupation moyen qui a gagné plusieurs points atteignant les 52,43% avec un pic de 62,71% enregistré en avril. Selon les saisons, les situations sont très contrastées d’un hôtel à l’autre. Si les clubs cartonnent en été, ce sont les établissements spécialisés en Mice (meetings, incentive, congrès et exhibitions) qui font le plein en automne. Il y a eu une reprise réelle en 2013, convient un professionnel de la place, mais ce n’est qu’un rattrapage par rapport à 2011. «Avec un taux de remplissage inférieur à 50% et une durée moyenne de séjour de 3,5 jours, nous sommes loin d’assurer des scores extraordinaires surtout dans la conjoncture actuelle où nos principaux concurrents font face à des problèmes politiques et sociaux. Certes, nous résistons, mais nous ne progressons point», explique Fouzi Zemrani, voyagiste de Marrakech et ex-président de la Fédération nationale des agences de voyages. Aux yeux des professionnels hôteliers, Marrakech a résisté au prix d’une dégradation des prix moyens et il faudra deux années de reprise pour arrêter cette érosion. «Les recettes moyennes ont au mieux stagné depuis 4 ans, quand elles n’ont pas perdu 10 à 15 points face à des charges (énergie, salaires.) qui ont crû à 2 chiffres», analyse cet hôtelier qui estime que seul un retour de l’attractivité de la destination pourra donner de l’oxygène et de la force aux opérateurs pour remonter leur prix.
Autre défi, la diversification des marchés pour Marrakech. S’il devait y avoir un marché prioritaire en 2013/2014, c’est bien celui de l’Allemagne, estime Hamid Bentahar, président du CRT. Ce marché (qui pèse pour 69 millions de voyages par an) recèle un grand potentiel et a enregistré au terme du premier trimestre une hausse de près de 40%. Les professionnels de Marrakech recommandent de dupliquer, sur le marché allemand, la success-story du marché britannique.
SOURCE WEEB Par B. B. L’Economiste
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