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Tourisme durable L’expérience belge à méditer Les faits : Les bonnes pratiques du tourisme durable ont été au centre d

   Tourisme durable   L’expérience belge à méditer Les faits : Les bonnes pratiques du tourisme durable ont été au centre d

Les faits : Les bonnes pratiques du tourisme durable ont été au centre d'une rencontre organisée le 12 septembre à Casablanca sur le thème : «Tourisme durable : défis et potentiels».

La véritable nouveauté de la Vision 2020 est l’attention portée au tourisme durable, qui tient compte des caractéristiques du territoire, du respect de l’environnement et des spécificités des communautés locales.

Le tourisme, c’est 10% du PIB mondial et un tiers des exportations de services. Il est aujourd’hui la première source de recettes d’exportations bien devant l’automobile, la chimie, l’alimentation ou encore l’informatique. Il est de plus en plus considéré par les nations comme un secteur stratégique pour accompagner le développement économique. Mais qu’en est-il du coût pour l’environnement et le social, ainsi que pour le développement durable ? Cette question a été largement débattue lors d’un séminaire sur le thème «Tourisme durable : défis et potentiels». Il a été organisé par la Chambre belgo-luxembourgeoise de commerce au Maroc le 12 septembre à Casablanca, en collaboration avec la Fédération nationale du tourisme. L’objectif étant de mettre en exergue les bonnes pratiques et voir comment le Royaume peut tirer profit notamment de l'expérience belge.

«La Belgique a su développer un véritable savoir-faire en matière de tourisme durable. Une fois la régionalisation achevée, la compétence en matière touristique a été largement transférée aux régions et aux communes», explique Christian Ferdinand, membre du directoire de Potentiel économique-Task Force d'économie durable». À noter que le dernier indicateur de développement touristique durable dans le monde (Rapport du Forum économique Mondial) vient d’ailleurs de classer le plat pays au dix-huitième rang mondial. Le Maroc pointe, lui, à la 71e place, deuxième en Afrique derrière l’Afrique du Sud. La Belgique doit son classement à la qualité de ses infrastructures de transport et de ses ressources culturelles, mais aussi à l’hygiène et à ses infrastructures de santé. Toutefois, des améliorations doivent être apportées au niveau des prix et de la préservation des ressources naturelles. Au Maroc, les axes de progrès concernent aussi les ressources naturelles, mais en plus la santé, l’hygiène, l’éducation et la formation selon le rapport du WEF.

Pour Griet Geudens, coordinatrice Tourisme durable et Innovation au sein de Toerisme Vlaanderen, «le tourisme exerce un impact sur l’environnement et la nature en raison de l’hébergement touristique, du transport et des activités axées sur la nature». Une fois ces problématiques bien disséquées, il est plus aisé d’y proposer une réponse pour diminuer l’impact environnemental et sociétal du tourisme, explique-t-elle. Pour la partie pleine du verre, Griet Geudens avance le cas de la Flandre.

L’accent a été mis tant sur l’accueil des personnes handicapées que sur la possibilité, même pour les personnes à faibles revenus, d’accéder à des vacances décentes. Mais au-delà de ces exemples de niche, une véritable réflexion a été menée au niveau de cette région.

Le développement du tourisme national a ainsi été encouragé pour réduire l’impact des transports. La répartition saisonnière des visites a donc été promue pour éviter les traditionnels bouchons et augmenter la rentabilité des installations. Les produits locaux ont vu leur consommation encouragée afin de satisfaire tant les touristes que les producteurs. Côté formation, des séminaires en ligne existent et un matériel pédagogique dédié a été créé. Pour récompenser les opérateurs du secteur et rassurer les touristes, un label vert a été conçu. L'attribution des subventions repose sur des critères écologiques. Le label Clé Verte est délivré jusqu'à présent à 137 établissements en Belgique, contre plus de 600 en France. Au Maroc, 44 sont labellisés. Rappelons que ce label est particulièrement sensible à la gestion environnementale des hôtels et autres lieux d’hébergement touristique et que sa notation repose sur la gestion des déchets, de l’eau et de l’énergie principalement.


Tourisme durable : les ambitions marocaines

La véritable nouveauté de la Vision 2020 est l’attention portée au tourisme durable ou responsable, qui tient compte des caractéristiques du territoire, du respect de l’environnement et des spécificités des communautés locales. 

Le premier pas dans cette direction a été la constitution d’un Comité marocain pour le tourisme responsable, un organisme national qui vise la promotion d’un tourisme éthique, durable, sensible aux thématiques de genre, dans le respect des droits humains des travailleurs et des questions environnementales. 

Il existe de plus une Charte marocaine pour le tourisme responsable, qui représente le code de conduite pour tous ceux qui souhaitent promouvoir des offres touristiques éthiquement soutenables et par laquelle le gouvernement s’engage à faire des choix soutenables pour la promotion touristique du pays.

Décryptage

  • L'exemple belge a été mis en avant avec ses forces et faiblesses. La Belgique se distingue notamment par la qualité de ses infrastructures de transport, de santé et l'hygiène.

Publié le : 13 Septembre 2013 –

SOURCE WEB Par Ilham Lamrani Amine, LE MATIN

Tags : Tourisme durable : défis et potentiels- Le tourisme, c’est 10% du PIB mondial et un tiers des exportations de services- organisé par la Chambre belgo-luxembourgeoise de commerce au Maroc le 12 septembre à Casablanca, en collaboration avec la Fédération nationale du tourisme- Rapport du Forum économique Mondial- Charte marocaine pour le tourisme responsable- Le label Clé Verte-