Formations de demain
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Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Jamal Rhmani, a inauguré jeudi à Casablanca un centre de formation professionnelle baptisé «Atelier de solidarité numérique» et dédié à la formation et au traitement écologique des déchets informatiques. Cet établissement réalisé grâce à un budget de 15 millions de dirhams s’inscrit dans le cadre du projet de la Charte nationale de l’environnement et du développement durable. Il est l’aboutissement d’une convention de partenariat entre l’Académie régionale de l’éducation et de la formation et l’Association Al jisr avec le soutien de la Fondation suisse Dorsos qui œuvre dans la lutte contre les précarités et pour la protection de l’environnement. L’atelier est destiné à la formation des apprenants (15-25 ans) qui n’ont pas terminé leur scolarité et ce, dans la filière de la maintenance informatique avec au programme le traitement de près de 200.000 usagés sur une période de 3 ans. La société Mangem assistera pour sa part l’Association Al Jisr dans la formation des formateurs et la récupération des déchets électroniques triés et destinés au recyclage. Cette inauguration a été l’occasion de conclure quatre conventions de partenariat l’Association Al Jisr, le ministère de l’emploi et de la formation professionnelle, l’Académie régionale de l’éducation et de la formation ainsi que l’association des utilisateurs des systèmes d’information au Maroc (Ausim). La convention liant le ministère et l’Association Al Jisr vise à assurer la formation de 240 jeunes d’ici à 2013 à raison d’une fournée de 60 apprentis par an. Sur l’importance de ce centre, le ministre a assuré qu’il contribuera certainement à la réduction des effets de la fracture numérique entre les campagnes et les villes puisque les ordinateurs révisés seront distribués aux établissements scolaires et de formation, soulignant que ce projet s’inscrit dans le droit fil de la stratégie nationale pour la protection de l’environnement et qui vise à régir toutes les activités de développement durable. Et de soutenir que cet établissement illustre parfaitement la synergie préconisée par la Charte nationale d’éducation et de formation puisqu’il est le fruit d’un partenariat agissant entre les pouvoirs publics, le secteur privé et le tissu associatif. Latifa Laabida, secrétaire d’Etat chargée de l’Enseignement scolaire, a, dans une allocution lue en son nom, souligné que ce projet né dans un contexte de refondation de l’enseignement et de la mise en œuvre du plan d’urgence, vise prioritairement la lutte contre la déperdition scolaire et la promotion de nouvelles filières d’apprentissage professionnel. Tout en se félicitant de la synergie entre l’école et la société civile, elle a mis en avant l’importance de ce genre d’établissement qui ouvre aux apprenants de prometteuses opportunités d’emploi à l’issue de leur formation. Cette cérémonie d’inauguration a été notamment marquée par la présence KhaledAssafir, gouverneur des arrondissements de Casablanca-Anfa, Mohamed Hourani, président de la CGEM ainsi que Elisabeth Millard, consul général des Etats-Unis d’Amérique.
SOURCE : MAP