Workshop Saidia
SDS est, cette année encore, présente par son workshop avec Casablanca comme première escale avant de mettre le cap sur Fez.
SDS a pu réussir son tour de table, en réunissant ONMT, CNT, Observatoire National du Tourisme, FNTT, AVCS, CPT Berkane et des hôteliers.
D’attaque, SDS a dévoilé à l’assistance l’état d’avancement des travaux, avec la marina comme pôle de croissance et d’attraction. Le balnéaire étant le cheval de bataille de la région, d’autres cartes maîtresses de la destination furent également énumérées dans la présentation faite par Professeur Melhaoui (CPT Berkane) qui avait mis l’accent sur la beauté des sites de l’arrière pays de l’Oriental. Tourisme culturel, de nature et de villégiature ont été passés au peigne fin.
Or, ce qui rend la station désavantagée bien qu’elle dispose de plus d’un millier de lits classés, est sa saisonnalité limitée à la période estivale. De l’avis des professionnels présents, l’essentiel du travail a été fait en infrastructures. La SDS aura accompli un travail titanesque pour doter la station de l’essentiel en ouvrages d’infrastructures et d’assainissement.
Professeur Melhaoui aura plongé les assistants dans un voyage à travers la mémoire historique et touristique de l’Oriental. C’est ainsi qu’on aura appris que la région de l’Oriental figurait dans les brochures des voyagistes français déjà dans les années trente, qu’elle dispose de l’oasis la plus proche d’Europe, qu’elle dispose de son «Orient-Express» mettant les vapeurs sur plus de 300km, qu’elle abrite de magnifiques grottes pour la spéléologie, etc. Pour lui, la matière brute est bien là et qu’elle constitue, à elle seule, un formidable produit d’appel. En somme, tous les attributs pour que la région de l’Oriental devienne une nouvelle destination.
Il faut savoir que Saidia est un produit phare qui symbolise l’action mise dans le développement de toutes les destinations du pays. Maintenant tout devient clair : la station a du dépasser tous les problèmes techniques liés à son faux démarrage pour se lancer, actuellement, dans une nouvelle dynamique de décollage touristique. Elle est couplée, dans cette perspective, à d’autres projets phares, tel celui de Marchica et sa fameuse lagune. Son littoral a entièrement été assaini. Il s’agit d’un grand projet ambitieux ayant fait l’objet d’études stratégiques de développement du tourisme nouvelle génération en Méditerranée. L’importance d’un aussi grand projet a amené les pouvoirs publics à lui dédier toute une institution qui en assure les différentes phases de développement.
C’est pour dire qu’avec Marchica, Station Saidia et Cala Iris, on est devant une stratégie de développement triptyque de la Méditerranée orientale qui aura beaucoup d’impact sur les nouveaux territoires touristiques de cette région du Maroc.
La promotion de la destination se trouve, pourtant, en bute à plusieurs problèmes soulevés par les professionnels marocains et les TO eux-mêmes. Tel celui de l’animation, le poste transfrontalier avec Melilia où les touristes sont obligés de rester des heures pour s’acquitter des formalités administratives, etc.
Le 06 Avril 2016
SOURCE WEB Par Tourisme Et Gastronomie