Tourisme trop peu, trop tard ?
L’ONMT a
débloqué 100 MDH pour relancer l’activité touristique des marchés émetteurs
étrangers. L’activité touristique marocaine a été mise à mal par l’effet Quai
d’Orsay et par l’amalgame douteux que font les touristes français désireux de
se rendre au Maroc avec les attentats parisiens.
De grands opérateurs
marocains contactés par notre rédaction se disent circonspects sur les
résultats espérés du déblocage de la somme de 100 millions de DH.
Ils craignent qu’elle ne
vienne trop tard pour sauver la saison
impactée de fait car il faut un minimum d’un mois de travail en amont pour programmer une campagne efficace de
communication.
«Nous n’avons pas de temps
devant nous, l’ONMT doit être très réactif pour être en mesure de convaincre
les étrangers qui hésitent à se rendre au Maroc (…) Contrairement aux arguments avancés par le ministère du Tourisme, les
100 millions de DH ne suffiront pas à rassurer tous les marchés étrangers (…)
Cet argent ne devrait être consacré qu’à des actions de communication en
direction du marché français qui est en chute libre».
Un autre professionnel
n’hésite pas à affirmer que la somme débloquée est un «ectoplasme» qui ne
réglera pas tout. Le Maroc qui réalise
60 milliards de DH d’entrées en devises grâce à son activité touristique
consacre moins de 1% de cette manne par an à la promotion alors que des pays
comme l’Espagne ou la France y consacrent au minimum 3%.
4 Février 2015
SOURCE WEB Par Medias24
Tags : L’ONMT a débloqué 100 MDH pour relancer l’activité touristique des
marchés émetteurs étrangers- amalgame douteux que font les touristes français-
trop tard pour sauver la saison impactée- programmer une campagne efficace de
communication-Contrairement aux arguments avancés par le ministère du Tourisme,
les 100 millions de DH ne suffiront pas à rassurer tous les marchés étrangers
(…) Cet argent ne devrait être consacré qu’à des actions de communication en
direction du marché français qui est en chute libre- Le Maroc qui réalise 60
milliards de DH d’entrées en devises grâce à son activité touristique consacre
moins de 1% de cette manne par an à la promotion alors que des pays comme
l’Espagne ou la France y consacrent au minimum 3%.