Maria Tato dénonce les accusations d’intérêts au Maroc
Maria Tato, avocate, femme d’affaires et membre du comité exécutif de la Fédération espagnole de football (RFEF) ainsi que du comité de candidature pour le Mondial 2030, a annoncé son intention de porter plainte contre le média espagnol El Español. Ce dernier l’a accusée d’avoir des intérêts économiques au Maroc et de chercher à favoriser le Royaume dans la course à l’organisation de la finale de la Coupe du monde.
Invitée de l’émission Con Txema Gutierrez sur Onda Vasca, Maria Tato a fermement démenti ces accusations, qualifiant l’article d’attaque infondée. « Cela fait deux ans que je travaille sur cette candidature, et mes entreprises n’ont jamais eu aucune activité commerciale au Maroc », a-t-elle affirmé.
Tato a également dénoncé ce qu’elle considère comme un acharnement injustifié à son encontre. « Ces accusations portent atteinte non seulement à ma personne, mais aussi à un projet aussi important que celui d’une Coupe du monde », a-t-elle déclaré. Exaspérée par la diffusion de fausses informations, elle a engagé des actions judiciaires contre El Español et les autres médias ayant relayé cette « fake news ».
Des accusations infondées et une ligne éditoriale controversée
El Español, connu pour sa ligne éditoriale critique à l’égard du Maroc, a récemment affirmé que Maria Tato aurait profité de ses voyages au Maroc pour organiser des réunions d’affaires dans le pays. Selon le média, elle serait également impliquée dans des décisions controversées concernant le Mondial 2030, notamment le choix des sites et du stade pour la finale.
L’article va plus loin en affirmant qu’en 2022, le gouvernement marocain aurait désigné Maria Tato comme représentante de l’Espagne pour les investissements dans la région du Sahara. Une allégation qu’elle dément catégoriquement, dénonçant une tentative de manipulation et des accusations sans fondement.
Une défense ferme contre les attaques personnelles
Maria Tato a conclu en réaffirmant son engagement pour le projet de candidature au Mondial 2030, tout en déplorant les informations tendancieuses diffusées par certains médias. « J’en ai assez de rester silencieuse face à des mensonges. J’ai pris des mesures légales contre ces manipulations », a-t-elle déclaré avec détermination.
Cette affaire illustre les tensions autour de la candidature conjointe Maroc-Espagne-Portugal pour l’organisation du Mondial 2030, dans un contexte où chaque détail est scruté de près et où les rivalités politiques et médiatiques prennent parfois le pas sur les débats sportifs.
Le 09/01/2025
Rédaction de lanouvelletribune
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