CNT. Jalil Benabbés-Taarji “En cas de victoire, je passerai le relais en 2024”
Quatre jours avant l’élection du binôme qui présidera aux destinées de la Confédération nationale du tourisme (CNT), Médias24 a interrogé Jalil Benabbés-Taarji qui s’est porté candidat avec Aziz Cherif Alami. Il laisse entendre qu’il dispose de la confiance de 5 sur les 7 composantes de la confédération et qu’une fois élu, il ne remplira qu’un seul et unique mandat.
Medias24: Pourquoi-vous portez-vous candidat à la présidence de la CNT?
Jalil Benabbés-Taarji: Pour piloter la reconstruction d’une CNT plus représentative, plus crédible et plus forte.
Pour une CNT de tous les territoires et de toutes les fédérations, sans clanisme et sans exclusive, une CNT transparente qui appartient à tous ses membres.
-Sachant que la pandémie est loin d’être finie, que pensez-vous apporter?
-De la cohérence dans nos propositions, de la crédibilité et de la constance en matière de pédagogie tant en interne, qu’en relation avec les pouvoirs publics et notre environnement en général.
-Quelles sont les propositions les plus importantes de votre programme?
-Se soucier autant de la sauvegarde de l’industrie et de l’emploi que de relance et de rattrapage et bien évidemment de gains de parts de marchés. L’un ne va pas sans l’autre.
-Ayant été le chef de file des contestataires du président sortant, pensez-vous pouvoir réconcilier les fédérations une fois pour toutes et comment?
-Oui. Je suis en phase et en coordination étroite avec les FNAAVM, FNTT, FNAGTM et FLASCAM, qui additionnée à l’ANIT, représentent 5 des 7 métiers fondateurs et composantes statutaires.
Il reste la FNR défaillante et la FNIH avec qui nous travaillerons en bonne intelligence dès après le 17.
Si notre binôme est élu, nos efforts sont orientés vers l’avenir, la sortie de crise et la relance.
-Que répondez-vous à certaines attaques qui affirment que vous êtes le candidat du passé et que votre concurrent incarne le changement et l’avenir?
-Je n’y réponds pas autrement qu’en disqualifiant la source de toute compétence en cette matière, hors son talent de polémiste.
Aziz Chérif-Alami et moi-même sommes résolument tournés vers l’avenir et la réforme. Mieux que cela, je considérerais avoir réussi ma mission si je parviens à passer le témoin à la fin du prochain mandat. Au profit de cette nouvelle génération que tout le monde appelle de ses vœux mais sans jamais lui ouvrir la porte.
C’est le sens de notre binôme qui, force est de le constater, a fait des émules. En un mot, nous sommes certainement les plus réformateurs.
-Si vous deviez faire le bilan des 2 mandats du binôme sortant, qu’est-ce qui n’a pas été fait?
-Le bilan est à faire par le binôme sortant lui-même.
Moi, candidat, je m’abstiendrai et ma main tendue à tous sans exclusive.
-En quoi votre programme se distingue de celui du binôme concurrent ?
-La place accordée à la gouvernance comme un préalable ou, inversement, un chantier comme un autre, non prioritaire.
L’importance donnée ou non à la dimension patronale de nos organisations professionnelles. Deux sujets essentiels. Pour le reste, nous sommes heureux d’avoir des compétiteurs de cette qualité.
-Sur quelles bases a été choisi le candidat à la vice-présidence de la CNT et quel est son plus ?
-La complémentarité intergénérationnelles et professionnelles essentiellement mais également sa vitalité, son énergie et sa compétence professionnelle.
-Quatre jours avant le scrutin et au terme de votre campagne, quelles sont vos chances ?
-Bonnes.
-Si vous deviez être élu, pensez-vous briguer un deuxième mandat comme le président sortant?
-Non. Mon ambition est de passer le témoin. Aussi vite que possible.
Ce sera la marque du succès de notre projet, en bonne intelligence avec les générations précédentes.
NDLR: Invité à répondre aux mêmes questions, le candidat Hamid Bentahar a décliné l’exercice, faute de temps, et a préféré laisser parler le contenu de son programme que nous publions en même temps pour donner ainsi la parole aux deux concurrents.
Le 13 juillet 2021
Source web Par : medias24