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Conférence de la Green Growth Academy Miriem Bensalah Chaqroun : «Le tourisme doit être durable pour durer»

Conférence de la Green Growth Academy Miriem Bensalah Chaqroun : «Le tourisme doit être durable pour durer»

La présidente de la CGEM, Miriem Bensalah Chaqroun,, qui s’exprimait à la Conférence de la Green Growth Academy Spéciale Climat, qui se tient dans la cité ocre.

Miriem Bensalah Chaqroun a, dans ce sens, indiqué que «le tourisme se doit de protéger l’environnement et de protéger son propre avenir», relevant que «l’industrie du tourisme doit rendre à la nature ce qu’elle lui a pris».

La présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Miriem Bensalah Chaqroun, a appelé, vendredi à Marrakech, à s’orienter vers un tourisme durable respectueux de l’environnement qui ne compromette pas la capacité des touristes.

«Nous devons nous orienter vers un tourisme respectueux de l’environnement, un tourisme durable et responsable qui ne compromette pas la capacité des touristes et entreprises de demain d’apprécier et de profiter des mêmes lieux, paysages et services. Le tourisme doit être durable pour durer», a souligné Bensalah Chaqroun, qui s’exprimait à la Conférence de la Green Growth Academy Spéciale Climat, qui se tient dans la cité ocre sous le thème : «Tourisme responsable pour répondre à l’enjeu climatique».

Bensalah Chaqroun a, dans ce sens, indiqué que «le tourisme se doit de protéger l’environnement et de protéger son propre avenir», relevant que «l'industrie du tourisme doit rendre à la nature ce qu'elle lui a pris».

Dans ce cadre, la présidente de la CGEM a estimé que le tourisme responsable requiert des efforts constants dans la planification, l’exploitation, le suivi et le traitement de tous les biens et services impliqués, grâce à l’optimisation et le recyclage des ressources et la programmation intelligente de la fréquentation.

Et de préciser que le Maroc s’est parfaitement inscrit dans une démarche de durabilité en élaborant une charte pour un tourisme responsable et en proposant l’adoption d'une Charte Africaine de Tourisme Durable.

 «L’empreinte du tourisme se mesure également en termes de pollution: l’activité de transport de ces millions de voyageurs contribue grandement à la pollution de l’air et de ce fait au dérèglement climatique», soit 53 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) issues de l’activité humaine et 90 % du transport, a-t-elle noté.

A cet effet, la présidente a lancé un appel aux entreprises touristiques afin de s’inscrire dans la démarche Qualit’air, initiée par la Fondation Mohammed VI pour l’environnement et la CGEM.

Pour sa part, le wali de la région de Marrakech-Safi, Mohamed Moufakir, a mis en avant les différentes initiatives menées dans la ville de Marrakech, en coordination avec les départements ministériels et en perspective de la COP22, prévue en novembre prochain dans la cité ocre, citant notamment le projet d'aménagement urbain de 50 éco-quartiers avec l’implication de la société civile.

«Marrakech est un cas d’école et tout converge vers l’objectif de faire de cette ville une destination durable», a-t-il dit, notant, ainsi, que la cité ocre est en phase de devenir une destination golfique durable.

Organisée par la Commission énergie, climat et économie verte de la CGEM et le Centre marocain de production propre (CMPP), la conférence de la Green Growth Academy dédiée au tourisme durable a été l’occasion d’échanges et de débats entre acteurs, experts du tourisme durable, professionnels, sur les questions relatives au «Tourisme et défis des changements climatiques», à la «Vision stratégique nationale pour un tourisme durable et responsable» et à l'économie touristique durable pour la région de Marrakech-Safi.

Le 06 Mai 2016
SOURCE WEB Par LE MATIN

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