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Le FIFM rendra hommage à une panoplie de stars

Le FIFM rendra hommage à une panoplie de stars

Le festival célèbre cette année le cinéma russe

La 16ème édition du Festival international

du film de Marrakech, prévue

du 2 au 10 décembre prochain, rendra

hommage à une constellation

d’artistes, dont le célèbre acteur

et humoriste marocain

Abderrahim Tounsi, dit Abderraouf.

Moments forts du Festival de Marrakech, les hommages sont une séquence qui illustre le rapport multidimensionnel que le festival entretient avec le cinéma. Pour cette 16ème édition, le festival rendra donc hommage à la Française Isabelle Adjani, au Hollandais Paul Verhoeven, au Japonais Shinya Tsukamoto et à "Abderraouf", figure emblématique de la scène comique marocaine. 

Né en 1936 au Maroc, Abderrahim Tounsi, dit Abderraouf, est le précurseur de l’art humoristique au Maroc. Passionné par le théâtre, il débute sa carrière de comédien en créant, avec des amis, une troupe qui se produit dans des cafés en adaptant des textes de Molière.

Abderraouf, personnage burlesque et simplet, créé en 1960 et inspiré d’un camarade de classe, séduit et fait rire des générations entières. Ses spectacles se jouent à guichets fermés et les enregistrements se vendent par milliers. Le succès d’Abderraouf va alors dépasser les frontières du Royaume, s’étendant auprès de l’ensemble de la communauté maghrébine installée à l’étranger. En 2011, il est nommé à Anvers «Meilleur humoriste marocain du XXe siècle» par la Fondation des Nuits de l’humour arabe.

De son côté, Shinya Tsukamoto, né à Tokyo en 1960, est considéré comme le plus radical et innovant des cinéastes indépendants japonais. Véritable homme-orchestre, il s’est entouré d’une authentique famille de cinéma, composée de collaborateurs et de comédiens prêts à le suivre dans l'exploration de ses fantasmes les plus délirants, inspirés par les univers cyberpunk de William Gibson et Bruce Sterling ainsi que les films de David Lynch ou David Cronenberg. Nombre de cinéastes occidentaux, tels que Quentin Tarantino, ne cessent de louer les multiples talents de ce scénariste, réalisateur, comédien, directeur de la photographie, cadreur, monteur, directeur artistique et producteur de génie.

Né en 1938, à Amsterdam, Paul Verhoeven est, pour sa part, l’auteur d’une œuvre éclectique, réalisée en Europe et aux Etats-Unis. Subversif et populaire, il aime appuyer là où ça fait mal. De «Robocop» à «Elle», en passant par «Basic Instinct», «Showgirls», «Starship Troopers» ou «Blackbook», le cinéaste néerlandais confirme son statut d’artiste majeur avec une filmographie aussi explosive que culte.

Pour ce qui est d’Isabelle Adjani, elle a su s’imposer, dès ses débuts, comme l’une des actrices les plus désirées du monde entier. Bouleversante, généreuse, rêvée par tous les cinéastes et capable de jouer tous les registres, elle est courtisée par les plus grands. François Truffaut, André Téchiné, Roman Polanski, Claude Miller, Werner Herzog, James Ivory, Patrice Chéreau ou encore Jean-Paul Rappeneau lui ont offert des rôles des plus importants. 

Isabelle Adjani reçoit une double Palme d’interprétation au Festival de Cannes pour ses rôles dans «Possession» d’Andrzejuawski et «Quartet» de James Ivory. Après quatre Césars pour différents rôles, elle en obtient un cinquième, pour son interprétation dans «La Journée de la jupe» de Jean-Paul Lilienfeld, faisant d’elle l’actrice la plus récompensée par l’Académie à ce jour.

Le 17 Novembre  2016
SOURCE WEB Par Libération