Dattes marocaines : entre essor économique et stress hydrique
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mardi 11 novembre 2025
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Clôturée le 2 novembre 2025 à Erfoud, la 14e édition du Salon international des dattes au Maroc (SIDATTES 2025), organisée sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, a attiré près de 94.000 visiteurs et généré 38 millions de dirhams en cinq jours. Ce succès illustre le dynamisme de la filière dattière marocaine, dont la production devrait atteindre 160.000 tonnes en 2025-2026, contre 90.400 tonnes en 2008. Toutefois, derrière cette performance historique se cachent des fragilités structurelles, liées à la dépendance à l’eau et à une structuration incomplète du marché.
Le palmier dattier, pilier de l’économie oasienne et symbole du patrimoine rural marocain, assure près de 2 milliards de dirhams de chiffre d’affaires annuel et plus de 3,6 millions de journées de travail, soutenant deux millions de Marocains. Mais la croissance du secteur reste menacée par la rareté de l’eau et la surexploitation des nappes phréatiques, notamment à Errachidia et Guelmim. Les experts appellent à une gestion plus rationnelle des ressources hydriques et à la modernisation des systèmes d’irrigation oasiens.
Parallèlement, la filière dattière souffre d’un manque de régulation et de transparence commerciale, avec une concurrence accrue de nouveaux opérateurs étrangers. Les professionnels plaident pour un cahier des charges clair afin de renforcer la traçabilité et la qualité des produits.
Malgré ces défis, le Maroc dispose d’un fort potentiel à l’export, notamment grâce à la variété Majhoul, reconnue à l’international. Entre modernisation agricole, transition climatique et valorisation locale, le SIDATTES 2025 a mis en lumière l’enjeu central : faire de la datte marocaine un produit durable, compétitif et emblématique de la résilience oasienne.
Le 11/11/2025
Source web par : lopinion
www.darinfiane.com www.cans-akkanaitsidi.net www.chez-lahcen-maroc.com
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