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Financement climatique et marché du carbone : enjeux clés de la COP29 à Bakou pour soutenir les pays vulnérables

Financement climatique et marché du carbone : enjeux clés de la COP29 à Bakou pour soutenir les pays vulnérables

À la COP29, qui se tiendra à Bakou, les négociations climatiques se concentreront sur la mise en place de nouveaux mécanismes financiers pour soutenir les nations les plus vulnérables aux impacts du changement climatique. La conférence met en avant le fonds « pertes et dommages », un dispositif crucial visant à offrir des ressources pour aider les pays exposés aux catastrophes climatiques à se reconstruire rapidement. Ce fonds devrait être financé par des contributions inédites de pays émergents et d'autres sources de financement, marquant ainsi une avancée significative dans la reconnaissance des responsabilités partagées face aux crises climatiques mondiales.

Parallèlement, les discussions aborderont les marchés du carbone et les mécanismes de compensation, des instruments conçus pour encourager les économies mondiales à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. L’objectif est d’intensifier les engagements des multinationales et de promouvoir une transparence accrue dans leurs efforts climatiques. Cependant, certains critiquent ces mesures, estimant qu’elles permettent aux entreprises de compenser leurs émissions sans adapter réellement leurs modèles énergétiques.

Cette COP pourrait aussi attirer des contributeurs climatiques non traditionnels, tels que la Chine, la Russie et certains pays du Golfe, qui jusqu’à présent ont participé modérément au financement climatique mondial. Ces nations, sollicitées par les pays africains et insulaires, en première ligne des impacts du réchauffement, pourraient apporter des engagements financiers renforcés, créant de nouvelles alliances internationales pour le climat.

Les discussions s’annoncent donc riches et parfois conflictuelles, les pays en développement exigeant une mise en œuvre rapide des financements promis. Alors que le temps presse pour maintenir l’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, de nombreux observateurs espèrent que Bakou sera le théâtre de mesures concrètes et d’avancées immédiates.

Le 31/10/2024

Rédaction de l’AMDGJB Géoparc Jbel Bani

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