Les récentes précipitations revigorent les réserves d'eau des barrages, mais des défis persistent dans la gestion hydrique du pays
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Les récentes précipitations ont redonné vie aux réserves d'eau des barrages du pays, compensant ainsi le retard par rapport à l'année précédente. Le volume total atteint désormais 5 243,36 millions de mètres cubes, avec un taux de remplissage de 32,52 %, légèrement supérieur à celui de l'année précédente. Voici les détails :
Les dernières pluies et chutes de neige ont permis à plusieurs barrages du pays de récupérer le terrain perdu par rapport à l'année précédente. Cette amélioration est perceptible dans plusieurs régions, bien que certaines luttent encore pour retrouver leurs niveaux normaux. Globalement, le volume total des barrages s'élève à 5 243,36 millions de mètres cubes, avec un taux de remplissage de 32,52 %, légèrement plus élevé que les 5 225,85 millions de mètres cubes enregistrés l'année précédente, avec un taux de 32,41 %.
En détail, le bassin du Loukkos, d'une capacité de 1 721,66 millions de mètres cubes, affiche un taux de remplissage de 63,69 %, en hausse par rapport à l'année précédente (56,14 %). Le bassin de la Moulouya, pouvant contenir jusqu'à 797,35 millions de mètres cubes, voit son taux de remplissage augmenter à 22,88 %, contre 21,35 % l'année précédente.
Le bassin Sebou, avec une capacité de 5 554,07 millions de mètres cubes, améliore également ses réserves, atteignant un taux de remplissage de 51,10 % contre 49,08 % l'année précédente. Même constat pour Bouregreg-Chaouia, qui passe de 25,22 % à 31,33 %. Le bassin Guir Ziz Rheris, d'une capacité de 312,79 millions de mètres cubes, voit également son taux de remplissage augmenter de 23,61 % à 27,13 %.
Cependant, tous les bassins ne bénéficient pas de cette amélioration. Le bassin Oum Er Rbia n'atteint que 6,77 %, en baisse par rapport aux 10,61 % enregistrés l'année précédente. Tensift voit également son taux diminuer, passant de 61,93 % à 54,91 %. Les bassins Souss Massa et Draa-Oued Noun enregistrent respectivement des baisses à 14,05 % et 18,81 %, contre 19,31 % et 28,20 % l'année précédente.
En ce qui concerne les barrages ayant les plus grandes capacités de stockage, le barrage de Wahda, d'une capacité de 3 522,3 millions de mètres cubes, affiche un taux de remplissage de 59,1 %, en hausse par rapport aux 56,5 % de l'année précédente. En revanche, le barrage Massira, d'une capacité de 2 657 millions de mètres cubes, voit son taux de remplissage chuter à 1,8 %, contre 4,2 % un an auparavant.
Bin El Ouidane, avec une capacité de 1 215,5 millions de mètres cubes, connaît également une baisse atteignant 8,9 %, contre 19,4 % l'année précédente. Le barrage Idriss 1er, d'une capacité de 1 129,6 millions de mètres cubes, améliore ses réserves en passant de 24,1 % à 27,5 %. Sidi Mohammed Ben Abdellah, pouvant contenir 974,8 millions de mètres cubes, voit son taux de remplissage augmenter à 31,5 %, en nette progression par rapport aux 24,4 % de l'année précédente.
Ces variations soulignent les défis persistants liés à la gestion de l'eau. Bien que les précipitations récentes aient offert un répit et permis de rattraper le retard par rapport à 2023, les fluctuations du taux de remplissage dans certaines zones mettent en évidence la nécessité d'une stratégie de gestion de l'eau encore plus efficace.
Le 10/05/2024
Rédaction de l’AMDGJB Géoparc Jbel Bani
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