Un programme d’appui pour les oasis du sud
La société civile prend en main la sensibilisation aux changements climatiques et le renforcement de la résilience
Femmes, jeunes, agriculteurs, associations locales, GIE, coopératives... les 1ers bénéficiaires
Aujourd’hui, le milieu oasien subit une dégradation accrue, résultat d’une action conjuguée de l’homme et la nature (Ph. L’Economiste)
Dans la commune oasienne de Tinejdad, dans la province d’Errachidia, un projet pour l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques dans les oasis de sud-est du Maroc vient d’être lancé. Il s’agit d’un programme pédagogique, destiné essentiellement à la population oasienne, dont l’objectif est de renforcer la résilence de celle-ci et de contribuer à la sauvegarde des oasis.
La baisse des cumuls pluviométriques hivernaux et la diminution du nombre des jours humides accompagnées de courtes périodes de fortes précipitations constituent la problématique majeure des oasis au Maroc. Ainsi, femmes, jeunes, agriculteurs, bergers, associations locales, GIE et coopératives bénéficieront d’ateliers pour comprendre les menaces des changements climatiques sur leur vie et les mesures d’adaptation et d’atténuation à entreprendre.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’appel à projets associatifs 2016, dans la catégorie Programme d’appui aux initiatives de la société civile dans le domaine du climat pour la 22e Conférence des parties à la Convention des Nations unies sur le
Elle est située dans la région de Drâa-Tafilalet à environ 20 km de Goulmima et 52 km de Tinghir. Cette localité fait partie de la province d’Errachidia
changement climatique (COP22). Le projet est financé par le ministère chargé de l’Environnement et porté par l’association Oasis Ferkla pour l’environnement et le patrimoine (AOFEP), un acteur associatif impliqué depuis plus de 15 ans dans le développement durable dans les milieux oasiens.
«L’association capitalisera sur ses acquis en matière d’approche pédagogique et travaillera à la fois avec les autorités locales et la population oasienne pour mieux comprendre et adapter le comportement vis-à-vis du changement climatique», assure Lahcen Kabiri, président de l’AOFEP. Les oasis, classées par l’Unesco parmi les réserves de la biosphère mondiale, constituent un patrimoine humain unique dans le monde et attirent une attention particulière de la part de la communauté internationale.
Le 14 Avril 2017
SOURCE WEB Par L’économiste