Promotion des éco-cités et éco-quartiers Ce que prévoit la stratégie en projet chez l’Urbanisme
Selon l’Urbanisme, Dakhla jouit d’une position dominante dans sa région étant donné qu’elle regroupe plus de 85% de la population régionale et concentre la quasi-totalité des équipements et des activités économiques.
Le département de l’Urbanisme et de l’aménagement du territoire va commanditer une étude pour définir une stratégie opérationnelle dans la promotion des éco-cités et éco-quartiers. L’étude qui coûtera 4 millions de DH comprendra des projets pilotes à Dakhla, Marrakech, Benslimane et Tanger.
Le département de l’Urbanisme planche sur une stratégie opérationnelle pour la promotion des éco-cités et éco-quartiers. Le projet fait l’objet d’un appel d’offres pour la réalisation d’une étude pour la promotion des éco-cité et éco-quartiers avec aussi des projets pilotes pour Dakhla et Benslimane et les éco-quartiers Marchane (Tanger) et Gueliz-Est (Marrakech). Le ministère a consacré à cette étude 4 millions de dirhams. «En s’inscrivant dans le cadre des 17 Objectifs du développement durable adoptés par les pays membres des Nations unies en 2015, les projets faisant objet de l’étude relative à la promotion des éco-cités et des éco-quartiers doivent intégrer de manière volontariste les différents défis liés à l’efficacité économique, l’équité sociale et la protection de l’environnement (protection de la biodiversité, des milieux naturels, des sols, de la qualité de l’air et des ressources en eau, adaptation aux changements climatiques, etc.) comme ingrédients nécessaires en vue de la confection d’un cadre de vie durable et de qualité», explique l’Urbanisme dans le cahier des prescriptions spéciales (CPS) accompagnant l’appel d’offres. Objectifs poursuivis : créer les conditions d’un développement économique local «dynamique», «équilibré», «solidaire», ouvert à tous et équitable favorisant la création d’activités et d’emplois locaux.
Sur le plan social, il s’agit, selon le ministère, de réaliser des projets répondant aux besoins de tous en s’appuyant sur les ressources et contraintes du territoire et permettre un accès équitable aux services et offrir des infrastructures publiques de qualité. Sans oublier la création des conditions nécessaires au développement d’activité sociale, culturelle de qualité et la promotion de la mixité sociale. Côté environnement, le projet affiche l’ambition de réduire les empreintes environnementales et construire des espaces de vie «plus respectueux» de l'environnement, en préservant et valorisant la biodiversité, les sols et les milieux naturels. «Il est aussi question d’assurer une gestion qualitative et économe des ressources en eau et recycler les eaux pluviales et réduire la facture énergétique et optimiser les besoins en énergie à travers la diversification des énergies renouvelables et la promotion du développement de constructions à énergie positive», précise l’Urbanisme.
Sans oublier la production d’un urbanisme permettant d’anticiper et de s’adapter aux changements climatiques en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. À travers la promotion des éco-cités, le département entend mettre en place une stratégie opérationnelle permettant d’atteindre des objectifs «ambitieux» et transversaux dans le développement urbain durable. Ainsi, des programmes d’actions «exemplaires» seront déclinés. Ces derniers traiteront de façon concomitante les questions de transport et de mobilité, de services urbains, d’habitat, d’énergie, de ressources et d’organisation urbaine. Résultat attend : un soutien à la croissance et l’attractivité des villes.
«L’objectif attendu à travers cette démarche est de guider la réflexion de manière transversale en mettant en place des projets innovants et démonstrateurs de ce que sera la ville de demain et en favorisant l'émergence d'une nouvelle façon de concevoir, construire et gérer les villes, en les rendant plus respectueuses de leur milieu, moins consommatrices d’énergie et en répondant aux nouvelles attentes de leurs habitants actuels et futurs», fait valoir l’Urbanisme. De même, à travers la promotion des projets d’éco-quartiers, l’Urbanisme affirme ambitionner de nourrir davantage la réflexion en faveur de l’urbanisme durable, en fédérant les acteurs locaux pour faire émerger des modèles de développement urbain «soutenables», «responsables», «équitables», concertés, sécurisés et plus ouverts sur la ville. «Ces nouveaux modes d’intervention permettront de mettre en place une plateforme d’expérimentation et de véritables projets de société en instaurant des dispositifs de gouvernance participative et en fédérant les différents acteurs de la ville autour d’objectifs généraux communs liés à l’ensemble des thématiques du développement durable, qu’il s’agisse de la réduction de l’empreinte environnementale, de la consolidation des liens sociaux ou de la relocalisation d’une économie responsable et solidaire», affirme l’Urbanisme.
Le 26 Juillet 2016
SOURCE WEB Par Le Matin