S A R la Princesse Lalla Meryem préside à Rabat une rencontre nationale à l\'occasion de la Journée internationale de la femme
Son Altesse Royale la Princesse Lalla Meryem, présidente de l'Union nationale des femmes du Maroc (UNFM),
a présidé, dimanche à Rabat, une rencontre nationale sous le thème
«Culture de non-violence au profit des femmes : vision prospective», à
l'occasion de la Journée internationale de la femme. Cette rencontre
nationale, organisée par l'UNFM, s'inscrit dans la dynamique visant à
promouvoir la culture de non-violence à l'égard des femmes et dans le
cadre de la Stratégie de gouvernance démocratique sous la conduite et la
vision éclairées de S.M. le Roi Mohammed VI.
Dans une allocution de circonstance, S.A.R. la Princesse Lalla Meryem a rendu un hommage appuyé à la femme marocaine qui
a contribué, avec son militantisme, à la réalisation d'acquis sociaux
et en matière des droits de l'Homme. Des acquis qui encouragent la femme
marocaine à poursuivre la marche pour davantage de réalisations,
jouissant en cela du soutien et des
Son Altesse Royale a tenu à orientations de S.M. le Roi Mohammed VI, dont le règne est empreint
de la consécration et la concrétisation des droits des femmes.avoir
une pensée, en cette rencontre nationale en hommage à la femme
marocaine, à feues S.A.R. la Princesse Lalla Fatima Zahra, la militante
engagée dans l'action solidaire, S.A.R. la princesse Lalla Aïcha, qui a
montré le chemin à la femme marocaine, et S.A.R. la Princesse Lalla
Amina, qui a milité, corps et âme, en faveur de l'action associative au
profit de l'enfance et des personnes à besoins spécifiques. S.A.R. la
Princesse Lalla Meryem a eu également une pensée pour feue Lalla Oum
Kaltoum Alaoui, ancienne présidente-déléguée de l'UNFM, qui a accompli,
avec une rare abnégation, sa mission au sein de l'UNFM, rendant cette
structure encore plus dynamique aussi bien au Maroc que dans les
relations extérieures de l'Union.
Pour sa part, Farida Khamlichi, conseillère à l'UNFM, a indiqué qu'à
travers l'organisation de cet événement, l'UNFM aspire à contribuer à la
mise en place d'une vision cohérente et participative pour promouvoir une culture de non-violence, au profit des femmes.
Après avoir relevé que les efforts déployés en matière de
sensibilisation à la lutte contre la violence faite aux femmes ont
contribué à «briser le silence», renforçant ainsi la protection des
femmes contre toutes les formes de discriminations, Mme Khamlichi a
souligné que des défis restent encore à relever. Selon elle, deux
facteurs sont à l'origine de la violence faite aux femmes, à savoir
l'héritage culturel et la situation intellectuelle de la femme, a-t-elle
fait savoir.
La ministre de la Solidarité, de la femme, de la famille et du
développement social, Bassima Hakkaoui, a noté que la violence à l'égard
des femmes est un phénomène «complexe et durable», ajoutant que le
gouvernement veille au renforcement et au renouvellement de son approche
pour faire face à cette question. «Il s'agit principalement de la
promotion du système de connaissance et d'éducation, de la mise en place
d'une approche de sensibilisation, du développement des mécanismes
institutionnels et du renforcement et de l'actualisation de l'arsenal
juridique», a expliqué Mme Hakkaoui, dans une allocution lue en son nom
par la ministre de l'Artisanat et de l'économie sociale et solidaire,
Fatema Marouane. Ainsi, Mme Hakkaoui a réitéré l'engagement constant du
gouvernement à multiplier les efforts pour accélérer la cadence de la
lutte contre la violence à l'égard des femmes, et ce à travers le
renforcement de la politique de prévention, la sensibilisation aux
effets de cette problématique, l'investissement dans les mécanismes
sociaux.
De son côté, la représentante du Bureau multi-pays de l'ONU-Femmes pour le Maghreb, Leïla Rhiwi, a
fait savoir que la Rapporteur spéciale des Nations unies chargée de la
question de la violence contre les femmes a proposé trois axes
stratégiques pour répondre aux problématiques culturelles opposées à la
lutte contre les violences faites aux femmes, à savoir problématiser la
culture comme le résultat d'une construction historique, analyser les
pratiques culturelles et considérer toutes les formes de violences à
l'égard des femmes comme des formes d'inégalité. «Cette stratégie
comprend des actions de prévention efficaces qui traitent les causes
profondes de l'inégalité des sexes, à destination du grand public, dans
l'enseignement, et par les médias», a souligné Mme Rhiwi.
Le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE),
Nizar Baraka, qui a passé en revue certains dysfonctionnements empêchant
une parité et une égalité dans les droits économiques et sociaux, a
indiqué que le CESE recommande d'adopter une approche participative pour asseoir l'égalité et la non-discrimination,
une approche axée sur la création de l'Autorité pour la parité et la
lutte contre toutes les formes de discrimination. Cette instance devra
être dotée de compétences étendues ainsi que de mesures précises et
volontaristes destinées à sensibiliser l'ensemble des composantes de la
société au respect de l'égalité entre les sexes dans les différents
domaines, a expliqué M. Baraka. Brossant un tableau de la situation
de la femme au Maroc, le président du CESE a indiqué que plus de la
moitié des femmes marocaines sont analphabètes, alors que le taux
d'activité des femmes ne cesse de reculer, ajoutant que les femmes
restent moins bien rémunérées que les hommes dans tous les secteurs.
De son côté, le secrétaire général de la Rabita Mohammadia des Oulémas,
Ahmed Abbadi, a passé en revue les raisons historiques et culturelles à
l'origine de la propagation du phénomène de la violence à l'égard des
femmes et les efforts déployés par la Rabita pour faire face à cette
problématique, notamment à travers la réalisation d'études scientifiques
et la formation d’Oulémas dans le domaine des droits de la femme et
l'approche genre.
Le secrétaire général de la Rabita Mohammadia des Oulémas n'a pas
manqué de saluer les efforts de l'UNFM, sous la présidence de Son
Altesse Royale la Princesse Lalla Meryem. De tels efforts «nous
rendent optimistes quant à un avenir plus radieux pour les femmes au
Maroc, où seront surmontés l'ensemble des dysfonctionnements à l'origine
des violences faites aux femmes». Il a également formé le vœu que les
femmes marocaines puissent accomplir leurs rôles avant-gardistes comme
le stipulent les dispositions de la Constitution de 2011.
8 Mars 2015 - 20h38
SOURCE WEB Par LE MATIN
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silence- La ministre de la Solidarité, de la femme, de la famille et du
développement social, Bassima Hakkaoui, a noté que la violence à l'égard
des femmes est un phénomène «complexe et durable» représentante du
Bureau multi pays de l'ONU Femmes pour le Maghreb, Leïla Rhiwi- le CESE
recommande d'adopter une approche participative pour asseoir l'égalité
et la non discrimination- M. Baraka. Brossant un tableau de la situation
de la femme au Maroc, le président du CESE a indiqué que plus de la
moitié des femmes marocaines sont analphabètes- Le secrétaire général de
la Rabita Mohammadia des Oulémas n'a pas manqué de saluer les efforts
de l'UNFM, sous la présidence de Son Altesse Royale la Princesse Lalla
Meryem-