MARRAKECH LE VERRE BELDI SAUVÉ DE L’OUBLI
UN VÉRITABLE PATRIMOINE ARTISANAL DANS TOUTES LES MÉMOIRES
LE GROUPE BELDI RELANCE LA PRODUCTION
La production du verre beldi s’est arrêtée voilà 1 an avec la
fermeture de la dernière usine casablancaise. Récemment reprise à
Marrakech, ce sont quelque 15.000 verres qui sortent de la chaîne chaque
jour .A la maison ou au café, le verre soufflé beldi fait partie
du paysage quotidien des Marocains. Une forme toute simple et pourtant
si particulière, avec un bourrelet comme signe de reconnaissance. Un
mythe. Mais voilà, fermeture d’usine après fermeture, la dernière étant
celle d’Aïn Sebaâ près de Casablanca, ce verre décliné en tailles et en
couleurs, a bien failli disparaître. Comme un coup du sort, c’est à
Marrakech aujourd’hui, que la production reprend. Une initiative que l’on doit à Jean-Dominique Leymarie, à la tête du groupe Beldi. Inauguré
le 17 octobre dernier, l’atelier usine, niché au Beldi Country Club et
ouvert aux curieux, redonne du service aux souffleurs de l’usine
casablancaise Sover, la dernière verrerie du pays qui a baissé le rideau
en 2013, et de l’usine de cristal de Settat. Une manière de faire
perdurer l’art de ces souffleurs, qu’ils peuvent ainsi continuer à
transmettre aux jeunes générations. Ce sont donc 15.000 verres qui
sortent des fours chaque jour, vendus au Maroc et surtout à l’export
pour 70% de la production, à des prix allant de 100 à 150 DH la douzaine. Déclinés en 6 tailles, les verres beldi s’exposent en show-room dans une large gamme allant de la carafe au vase.
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en passant par des bols et photophores. Un prix sensiblement plus haut
que les précédentes productions, afin d’équilibrer les coûts de
production et d’investissements. En effet, il s’agissait pour Leymarie
de reprendre la production de ce produit artisanal datant des années 40,
dans des conditions optimales. Le tout pour un investissement à hauteur
de 4 millions de DH, qu’il compte rentabiliser au bout de 3 ans. Four
moderne alimenté par du fuel lourd, centrale de fabrication d’oxygène
(les verres, soufflés à la bouche, sont coupés artisanalement à la
flamme d’oxygène et de gaz), et installations conformes aux normes
actuelles de sécurité et de conditions de travail.
Cette belle aventure touche à la fois le respect des normes de
recyclage de matériaux (2 tonnes de déchets de verre plat et de verre de
bouteille recyclées par jour), la relance d’emplois d’artisans et la
préservation de leur savoir-faire, et l’édition de produits de qualité
100% marocains.
17 Novembre 2014
SOURCE WEB Par Stéphanie JACOB L’ECONOMISTE
Tags : La production du verre beldi s’est arrêtée voilà 1 an avec la
fermeture de la dernière usine casablancaise- reprise à Marrakech, ce
sont quelque 15.000 verres qui sortent de la chaîne chaque jour - Une
initiative que l’on doit à Jean-Dominique Leymarie, à la tête du groupe
Beldi- Ce sont donc 15.000 verres qui sortent des fours chaque jour,
vendus au Maroc et surtout à l’export pour 70% de la production, à des
prix allant de 100 à 150 DH la douzaine- respect des normes de recyclage
de matériaux (2 tonnes de déchets de verre plat et de verre de
bouteille recyclées par jour)- relance d’emplois d’artisans-
préservation du savoir faire, et l’édition de produits de qualité 100%
marocains-