Seconde édition du Séminaire International Eau et Sécurité Alimentaire en Méditerranée L’agriculture familiale pour de nouvelles dynamiques entrepreneuriales
En marge du Salon International de l’Agriculture au Maroc à Meknès, s’est tenue la seconde édition du Séminaire International Eau et Sécurité Alimentaire en Méditerranée (SESAME) consacrée au thème de "L’agriculture familiale : de nouvelles dynamiques entrepreneuriales et territoriales".Initié par le Conseil Général du Développement Agricole (CGDA, Maroc) et le Conseil Général de l’Alimentation, de l’Agriculture et des Espaces Ruraux (CGAAER, France) avec l’appui de l’Agence Française de Développement (AFD), le SESAME 2 s’inscrit dans le prolongement de la 7ème édition des Assises de l’Agriculture qui, rappelons le, avait mis l’accent sur la nécessité d’enclencher de judicieuses politiques publiques porteuses d’un progrès durable et équitable des agricultures familiales.Outre la participation d’experts et intervenants des pays du pourtour méditerranéen, cette édition s’est ouverte, pour la première fois, aux pays de l’Afrique de l’Ouest et cadre aussi avec la célébration de l’« Année Internationale de l’Agriculture Familiale » décrétée pour cette année par l’Assemblée Générale des Nations Unies. Laquelle célébration entend rendre hommage à cette forme d’agriculture qui, de par sa contribution à la production mondiale (70%) et au nombre d’actifs qu’elle occupe (1,3 milliard d’actifs), participe de manière assez significative à l’atteinte d’un certain nombre d’objectifs dont l’éradication de la faim, l’amélioration de la sécurité alimentaire et de la nutrition, la bonne gestion des ressources naturelles dont l’eau, et le développement durable des zones rurales. |
Et c’est, d’ailleurs, la raison pour laquelle le SESAME2, à travers les témoignages croisés de leaders paysans, de scientifiques et de décideurs politiques se penche sur les leviers à même d’inscrire l’agriculture familiale dans un processus de progrès durable.Autrement dit, insuffler à l’agriculture familiale de nouvelles dynamiques en termes de filières et de territoires afin de mieux gérer et valoriser les ressources rurales, d’améliorer les revenus et les conditions de vie des ruraux et de nourrir les villes.A ce niveau, l’expérience marocaine fut relatée lors de cette édition et le ministre de l’Agriculture marocain n’a pas manqué de revenir sur les tenants et aboutissants de la nouvelle politique agricole marocaine déclinée sous l’intitulé Plan Maroc Vert.« Le Maroc a œuvré au cours des dernières années pour dépasser le dualisme opposant une agriculture moderne à une agriculture familiale, longtemps dite traditionnelle ». Sur l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Plan Maroc Vert est fondé sur le principe d’une agriculture pour tous sans exclusive. Ce principe nous oblige à agir de sorte que tous les territoires et tous les agriculteurs trouvent leur place dans une agriculture nationale valorisant au mieux la diversité de leurs opportunités et potentialités respectives. De ce fait, il nous a conduit à porter une grande attention à l’agriculture solidaire qui concerne pratiquement soixante-dix pour cent de la population agricole et les deux tiers de la superficie agricole utile de notre pays ».Et « ce nouvel ordre agraire, basé sur un partenariat contractuel entre le secteur public et des acteurs organisés et responsables, devrait refléter à terme une seule agriculture, performante et bien intégrée au marché. Il doit contribuer à la diversification de l’économie rurale et ses retombées sur l’économie nationale dans son ensemble en termes de créations de richesses et d’emplois. » a précisé M. Aziz Akhennouch.Pour simple rappel, le «Plan Maroc Vert» exposé par le ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI, lors des premières assises de l’agriculture, tenues à Meknès, le 22 avril 2008, place l’agriculture au cœur du développement économique et social du pays.Ce Plan Maroc Vert vise la mise en valeur de l’ensemble du potentiel agricole territorial et la rupture avec l’image simpliste d’une agriculture duale opposant un secteur moderne à un secteur qualifié de traditionnel et vivrier.Pour cela, le Plan Maroc Vert s’articule autour de deux piliers : Un pilier I qui vise le développement accéléré d’une agriculture moderne, compétitive, à haute valeur ajoutée et adaptée aux règles du marché, et un pilier II portant sur la mise à niveau des acteurs fragiles et la lutte contre la pauvreté rurale à travers l’amélioration du revenu agricole.Le Plan Maroc Vert adopte un modèle novateur : l’Agrégation. Un modèle qui, en principe, devrait aboutir au dépassement d’un certain nombre de contraintes afférentes à la fragmentation des structures foncières tout en assurant aux exploitations agrégées l’accès aux techniques modernes de production, l’accès au financement et l’accès au marché.
30/4/2014_SOURCE WEB Par L’Opinion
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