Nouvelle station de dessalement à Tan Tan Démarrage de l’exploitation en mars prochain

La rareté des ressources hydriques dans le Grand Sud du Royaume engendrée par l’aridité de la zone, a exigé depuis plus de trente ans de grands investissements dans plusieurs unités de dessalement à travers la région. La première opération de l’Onep, en matière de dessalement de l’eau dans la zone, remonte à 1977, lorsque l’Office a réalisé une unité de dessalement d’une capacité de production atteignant 250m3 par jour en vue d’approvisionner la ville de Boujdour en eau potable. Cette première expérience a été suivie par la réalisation d’une série de stations de dessalement, avec des opérations d’extension de manière à accompagner l’évolution des besoins en eau potable engendrés par le développement démographique et urbain qu’a connu la région. Aujourd’hui, la ville de Tan Tan vient d’être équipée d’une unité de dessalement. Entièrement achevée, la station, qui sera opérationnelle début mars, est dotée d’une technologie de pointe. Elle a un débit de 100 litres/seconde et peut atteindre 150 litres/seconde, indique l’ONEE. Financée par le Fonds arabe de développement économique et social (FADES), l’opération a nécessité un investissement de 260 millions de DH.  Elle est conçue pour  renforcer l’alimentation en eau potable de Tan Tan et le site d’Al Ouatia. Notons que l’ONEE a investi depuis 2003 près de 420 millions de DH à travers notamment un canal d’adduction d’eau brute d’un diamètre de 400 mm, deux puits et  trois réservoirs d’eau d’une capacité respective de 1.500, 500 et 250 m3. L’unité de dessalement est aussi dotée de deux stations de pompage et d’un canal d’injection d’eau d’une longueur de 33 km.

Une autre station, non moins importante, est attendue avec impatience par les habitants de Dakhla. 

Mardi 4 Février 2014_SOURCE WEB Par A.E.K Libération

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