Elément central de la politique menée depuis 10 ans
INDH Développement humain au Maroc«Bénévolat et citoyenneté : pour une nation solidaire»
«L'INDH repose sur l'idée que le développement se résume à vivre longtemps,
atteindre un bon niveau d'éducation et disposer d'un niveau de vie décent».
Publié le : 12.02.2011 | 08h36
Le développement humain a été un élément central de la politique menée au Maroc ces dix dernières années, a fait remarquer vendredi à Casablanca, la directrice adjointe de l'Usaid-Maroc, Ramona El Hamzaoui.
Les chantiers et projets de l'INDH se sont accompagnés par une forte augmentation des associations à caractère social et économique, a noté El Hamzaoui, qui intervenait dans le cadre du symposium national ouvert dans la matinée sous le thème «Bénévolat et citoyenneté : pour une nation solidaire»
Elle a insisté sur la nécessité de renforcer les capacités des associations
pour améliorer leurs performances afin qu'elles deviennent également des forces
de proposition notamment en développant leur autonomie, en promouvant le
rapprochement de celles qui interviennent dans un même domaine et en les
associant à la conception des projets
L'INDH est un laboratoire d'expérience très intéressant du processus d'évolution
de la notion de citoyenneté et un catalyseur d'une nouvelle culture, a souligné
pour sa part Ali Bouabid, enseignant universitaire et membre du bureau
politique de l'USFP qui traitait du thème «La citoyenneté, une invocation ou un
droit à conquérir»
Il a, en outre, fait savoir que la citoyenneté est un travail patient de
construction qui interpelle tout un chacun et que c'est un droit qui s'acquiert
par l'école où l'on apprend au jeune le sentiment d'autonomie et l'esprit
critique
Débattant du thème «La culture, vecteur d'une nouvelle projection identitaire»,
le directeur du Centre cinématographique marocain (CCM), Noureddine Sail, a
estimé que la culture est un lien social qui implique automatiquement la
solidarité
Il ne peut y avoir de culture sans pluralité, a-t-il poursuivi, soulignant que
les garanties de la liberté d'expression font que la notion de la culture est
entrain de construire une identité marocaine fondée sur la solidarité
Abordant le développement que connait la production cinématographique au Maroc
(plus de 20 longs métrages par an en moyenne), il a indiqué qu'il y a là une
volonté de s'exprimer qui joint celle de la liberté d'expression
Mohamed El Gahs, ancien ministre, invité à traiter du thème «Le volontariat, un
accélérateur de la transformation sociale» a d'abord défini le volontariat
comme une action noble, un don, un partage d'argent, de temps, de savoir et de
savoir-faire C'est un phénomène qui connait un essor partout dans le monde à
l'intérieur des Etats mais aussi sur le plan transnational, a-t-il poursuivi,
précisant qu'il connait un développement particulier dans les sociétés à
économie libérale
Selon El Gahs, dans ces contrées le volontariat ne joue pas un rôle de
transformation sociale mais celui de palliatif aux carences, ajoutant qu'il
faudrait présenter aux jeunes des projets et des idées qui leur donnent envie
de s'impliquer. Et de lancer un appel pour l'instauration d'un service civique
et d'un organisme national dont la mission est d'organiser le service civique
tout autant que le bénévolat et le volontariat
L'ensemble de ces orateurs intervenait dans le cadre du 4e panel initié dans le
cadre de ce symposium sous le titre «La société civile organisée, un atout
décisif ou un acteur encombrant».
Les trois autres panels étaient consacrés à la «Transformation sociale et
nouveaux droits des citoyens», «Actions de proximité et mobilisation sociale»
et «Structuration de l'espace public et expressions citoyennes».
Source : WEB Par MAP
Réf : 3_tata_13_12_X645
Titre : Elément central de la politique menée depuis 10 ans
INDH Développement humain au Maroc«Bénévolat et citoyenneté : pour une nation solidaire»
«L'INDH repose sur l'idée que le développement se résume à vivre longtemps,
atteindre un bon niveau d'éducation et disposer d'un niveau de vie décent».
Publié le : 12.02.2011 | 08h36
Le développement humain a été un élément central de la politique menée au Maroc ces dix dernières années, a fait remarquer vendredi à Casablanca, la directrice adjointe de l'Usaid-Maroc, Ramona El Hamzaoui.
Les chantiers et projets de l'INDH se sont accompagnés par une forte augmentation des associations à caractère social et économique, a noté El Hamzaoui, qui intervenait dans le cadre du symposium national ouvert dans la matinée sous le thème «Bénévolat et citoyenneté : pour une nation solidaire»
Elle a insisté sur la nécessité de renforcer les capacités des associations
pour améliorer leurs performances afin qu'elles deviennent également des forces
de proposition notamment en développant leur autonomie, en promouvant le
rapprochement de celles qui interviennent dans un même domaine et en les
associant à la conception des projets
L'INDH est un laboratoire d'expérience très intéressant du processus d'évolution
de la notion de citoyenneté et un catalyseur d'une nouvelle culture, a souligné
pour sa part Ali Bouabid, enseignant universitaire et membre du bureau
politique de l'USFP qui traitait du thème «La citoyenneté, une invocation ou un
droit à conquérir»
Il a, en outre, fait savoir que la citoyenneté est un travail patient de
construction qui interpelle tout un chacun et que c'est un droit qui s'acquiert
par l'école où l'on apprend au jeune le sentiment d'autonomie et l'esprit
critique
Débattant du thème «La culture, vecteur d'une nouvelle projection identitaire»,
le directeur du Centre cinématographique marocain (CCM), Noureddine Sail, a
estimé que la culture est un lien social qui implique automatiquement la
solidarité
Il ne peut y avoir de culture sans pluralité, a-t-il poursuivi, soulignant que
les garanties de la liberté d'expression font que la notion de la culture est
entrain de construire une identité marocaine fondée sur la solidarité
Abordant le développement que connait la production cinématographique au Maroc
(plus de 20 longs métrages par an en moyenne), il a indiqué qu'il y a là une
volonté de s'exprimer qui joint celle de la liberté d'expression
Mohamed El Gahs, ancien ministre, invité à traiter du thème «Le volontariat, un
accélérateur de la transformation sociale» a d'abord défini le volontariat
comme une action noble, un don, un partage d'argent, de temps, de savoir et de
savoir-faire C'est un phénomène qui connait un essor partout dans le monde à
l'intérieur des Etats mais aussi sur le plan transnational, a-t-il poursuivi,
précisant qu'il connait un développement particulier dans les sociétés à
économie libérale
Selon El Gahs, dans ces contrées le volontariat ne joue pas un rôle de
transformation sociale mais celui de palliatif aux carences, ajoutant qu'il
faudrait présenter aux jeunes des projets et des idées qui leur donnent envie
de s'impliquer. Et de lancer un appel pour l'instauration d'un service civique
et d'un organisme national dont la mission est d'organiser le service civique
tout autant que le bénévolat et le volontariat
L'ensemble de ces orateurs intervenait dans le cadre du 4e panel initié dans le
cadre de ce symposium sous le titre «La société civile organisée, un atout
décisif ou un acteur encombrant».
Les trois autres panels étaient consacrés à la «Transformation sociale et
nouveaux droits des citoyens», «Actions de proximité et mobilisation sociale»
et «Structuration de l'espace public et expressions citoyennes».
Source : WEB Par MAP