Guelmim La Conservation foncière face au blocage des opérations d’attribution des titres
Nombreux sont les natifs de Guelmim et ses environs qui ont émigré en Europe, dès le début des années 60
Partis en quête d’un meilleur niveau de vie, ces immigrés n’ont jamais oublié
leur milieu d’origine. Ils ont toujours pensé à épargner le maximum pour
revenir investir chez eux, créant des emplois ou du moins se faire
construire une maison. Ali et Oublal ne font pas exception à la règle.
Ils ont trimé pendant des décennies en France, ne pensant qu’au jour où ils reviendraient au pays y acquérir un terrain et bâtir une maison. Pour ce faire, ils ont acheté des parcelles dans différents quartiers de Guelmim et, habitués des bonnes pratiques dans leur pays d’accueil où la loi ne fait pas de distinction et n’est pas soumise au clientélisme de chez nous, ils voulurent obtenir des titres fonciers pour les terrains qu’ils ont dûment payés
A leur grande surprise, à la
Conservation foncière, on leur explique qu’il est impossible
de leur fournir des titres correspondant aux terrains, car il y a des
oppositions de la part de certains prétendants. C’était en 1982
Depuis cette date, Oublal qui est tenace et croit en la justice, a usé de tous
les recours. Il a écrit au Premier ministre sous le couvert de l’ambassade du
Maroc à Paris, puis au président délégué de la Fondation Hassan
II pour les Marocains résidant à l’étranger. C’était l’unique institution qui
s’est donné la peine de lui répondre, en avril 2000, en l’informant que la
fondation a effectué les contacts nécessaires avec le wali de la région
de Guelmim et que la réponse lui sera transmise dès que la wilaya lui en aura
fourni une
A noter que Oublal a écrit, de son côté, à ce même wali qui bien qu’ayant reçu
le courrier, ne lui a prêté aucun intérêt
Onze ans plus tard, la fondation n’a, toujours pas donné de suite. Le
wali aurait-il jeté la missive de la fondation dans sa corbeille à papier comme
il a, certainement dû le faire pour la lettre du plaignant
Ledit terrain a été clôturé, par quelqu’un « d’important », lui
a-t-on dit, un parlementaire, un élu local ou quelqu’un qui serait les deux à
la fois, faisant fi du litige en question.
Cette semaine, Oublal s’est rendu à la Conservation foncière locale pour constater si
les changements auxquels aspirent tous les Marocains ont apporté du
nouveau. Mais déception et surprise, il a appris que la liste des opposants
s’est allongée et qu’elle comprend, désormais le nom de son ex-vendeur, il y a
une trentaine d’années
Ce dernier s’est allié aux autres, compliquant la situation d’Oublal. Celui-ci
a indiqué au fonctionnaire de la Conservation que le vendeur ne peut pas être
parmi les postulants, car c’est lui qui avait cédé ce terrain.
Lequel fonctionnaire lui a répondu que la Conservation ne peut pas empêcher quelqu’un d’avoir des prétentions sur un terrain ou de s’opposer à l’établissement d’un titre foncier
Il lui a fourni l’exemple d’un groupe de trois ou quatre individus qui n’ont
rien d’autre à faire que de s’opposer à toute régularisation foncière à Guelmim
La rumeur fait état de connivence entre certains conservateurs et ces individus. Car les oppositions de ceux-ci finissent, toujours par être retirées moyennant accord financier avec les propriétaires des terrains en litige
On peut donc se poser des questions : comment ces individus sont-ils
informés des transactions au niveau de la Conservation ?
Qui a intérêt à bloquer les opérations d’attribution de titres fonciers et
pourquoi ?
Jeudi 19 Mai 2011
Source : web par AHMADOU EL KHATAB LIBERATION
Ñ oee�k �g buer à la cohésion sociale et à l’accès à la propriété avec des habitations de qualité à prix attractifs pour toutes les catégories socioprofessionnelles. Pour Mohcine Jazouli, PDG de ce cabinet, «tous ces éléments doivent être pris en compte dans la réalisation du programme des villes nouvelles afin qu’elles soient de véritables leviers de développement».
A l’issue de la rencontre, les différentes conclusions retenues feront l’objet d’un livre blanc. «Celui-ci pourra contribuer à la mise en œuvre d’une véritable stratégie de villes nouvelles intégrées avec la pleine implication de tous les acteurs publics et privé du secteur», indique Mohamed Benamour, président du CDS. Le prochain thème de ce think tank portera sur la relation Sud-Sud à Ouarzazate
Source : web par Soumaya BENCHERKI L’Economiste