· Une zone de 25 ha pour produire et conditionner le cactus
· Un projet porté par l’Agence du Sud
Seulement un mois après sa mise en activité, la première station de
conditionnement des fruits frais de la province de Guelmim réalise de bons
résultats, particulièrement pour la figue de barbarie. Située à Ouaâroune,
cette unité a déjà drainé une importante production grâce au renforcement de
plus de 170 km
de pistes rurales. Ainsi, les premières figues de barbarie désépinées ont été
mises en vente dans les grandes surfaces nationales, à partir de ce mois
d’octobre. Aussi, la station de Guelmim a pu associer plusieurs acteurs de la
filière du figuier, à savoir les producteurs, les collecteurs et les
transporteurs.
Dans ce sens, l’Agence du Sud est convaincue de l’important potentiel du
cactus qui améliorerait l’économie d’une région entière, avec la création d’une
zone d’activité dédiée à la transformation des produits du cactus dite
«cactopôle». Il s’agit de réaliser un véritable quartier industriel spécialisé
dans la production et la valorisation du cactus, avec une ambition zéro déchet.
Ce pôle devrait occuper, à moyen terme, une superficie de 25 ha, sur une zone rurale
non loin de la route nationale n°1, soit à une dizaine de kilomètres au
sud-ouest de Guelmim. Autour de cette future zone d’activité viendront se
greffer à terme différentes unités de valorisation. Celles-ci formeront la
matrice d’un pôle de compétence et de compétitivité, devant générer des emplois
directs et indirects qui se chiffreront en milliers annuellement.
Une véritable valorisation de la plante doit, en effet, passer par le
développement des conditions de la récolte et de la commercialisation. Pour les
deux variétés locales du cactus, «Aissa et Moussa», elles peuvent être
exploitées sur près de six mois, avec une capacité de production de près de
500.000 tonnes. Toutefois, près de 90% de la production périssent sur pied,
faute de logistique adéquate. Aujourd’hui, le programme «Cactus» a conçu quatre
lignes de conditionnement de figues fraîches (lavage, désépinage, calibrage et
emballage) à installer dans la station de conditionnement du cactopôle, qui
sera pourvue aussi d’une chaîne de froid et d’une logistique appropriées.
L’objectif est d’optimiser la quantité de fruits frais du figuier de barbarie,
consommée durant la saison.
Source : web L’ECONOMISTE
le 23/10/2010